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21 février 2011

Forum social mondial « Un autre monde est possible, mais pas sans les femmes ! »

Femme tenant une affiche lors du FSM à Dakar © Marie Devers/Genre en action

Le Forum social mondial de Dakar s’est tenu du 6 au 11 février dernier. Genre en action était présent avec pour mission d’observer dans quelle mesure et comment les questions de genre étaient abordées dans les différentes sessions du Forum.

Interview de Mariétou Dia, coordinatrice des droits des femmes pour l’ONG Actionaid Sénégal.

—

Mariétou Dia, comment analyseriez-vous la présence du concept de genre, ici, à Dakar, durant le Forum social mondial ?

Il y a eu un certain nombre d’activités sur les violences faites aux femmes, l’accès des femmes aux ressources, l’accès des femmes à la terre, donc je pense que, dans certaines activités, les femmes sont prises en compte. Mais maintenant, c’est tout le processus du FSM qu’il faut regarder. J’ai par exemple assisté au Forum des femmes africaines qui se plaignaient d’avoir dû se battre réellement pour avoir une place lors de ce FSM et installer le Village des femmes. C’est une question à laquelle les organisateurs doivent prêter une grande attention parce que, quand on dit « un autre monde est possible », cet autre monde n’est pas possible sans les femmes ! Je pense qu’il faudra prendre en compte cet aspect pour les prochains FSM : il faudra davantage impliquer les femmes dans les processus décisionnels et dans les budgets de préparation du FSM.

Même au FSM, les femmes n’ont pas le même statut, les mêmes droits et les mêmes accès que les hommes à certaines activités ?

Il y a encore du travail à faire. Il faudrait réellement prendre en compte tous ces groupes de femmes vulnérables qui n’ont pas eu voix au chapitre cette fois-ci. Je pense aux femmes vivant avec le VIH/sida, aux paysannes qui sont à des centaines de kilomètres du lieu d’organisation, qui, parce qu’elles sont pauvres, ne peuvent pas accéder au FSM et ne peuvent pas faire entendre leurs voix. Des voix de femmes qui sont chaque jour violentées et dont les droits sont bafoués.

Lors du Forum, les ateliers qui traitaient du genre et de l’égalité femmes et hommes n’attiraient finalement que très peu d’hommes. N’y a-t-il pas là un risque de ne prêcher que des convaincues si l’on reste entre femmes ?

C’est tout le problème, effectivement ! La plupart des hommes présents au FSM ont quand même à cœur de rétablir une certaine justice sociale et égalité entre les sexes. Mais qu’en est-il des autres ?
Le FSM se passe au Sénégal mais, où sont les représentants du pouvoir sénégalais ? On ne les voit pas, alors que les décisions, la mise en œuvre des politiques doivent passer par l‘engagement et le respect de toutes les lois et conventions qui ont été votées ou signées en notre nom. Au Sénégal, dans la dernière constitution, on a repris le préambule de la convention pour l’élimination de toutes les formes de violences faites aux femmes. Mais pour nous, il faut la mise en œuvre de ces lois et je pense que l’Etat aurait donné un signal fort, ici, s’il avait montré et dit qu’il est engagé auprès des femmes, auprès des pauvres et des vulnérables.
Mais quand il est question de parler de la mise en œuvre des lois, l’Etat n’est plus là, il ne reste plus que les ONG. Vous savez, la plupart des Sénégalais ne savaient même pas qu’il y avait un FSM à Dakar. A plus forte raison, les femmes, qui sont loin des sphères de décision, qui ne sont pas instruites, qui n’ont pas forcément droit à l’information. Donc, je pense qu’il y a tout un travail qui doit être repris pour faire davantage intervenir les femmes et pour qu’elles connaissent la place qui leur est octroyée.

Le FSM est aussi un événement qui nourrit l’espoir d’un monde meilleur. Quels sont les espoirs et rêves que vous nourrissez pour l’avenir ?

Pour moi, un autre monde sera possible quand les femmes paysannes qui sont dans les exploitations familiales pourront vivre décemment du produit de leurs récoltes. Le message que je veux porter c’est que la communauté internationale devrait s’engager sur le problème de l’accaparement des terres, qui se fait au détriment des activités alimentaires, au détriment des droits des femmes, au détriment des plus faibles. Aujourd’hui, un autre Sénégal est possible mais un autre Sénégal doit exister avec beaucoup plus d’équité, de respect et de justice sociale.

Marie Devers – Genre en action

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Je suis féministe – Maxime Ruszniewski

https://www.youtube.com/watch?v=kRb3UTaN3vk

Prix Alice Guy 2019 attribué à Catherine Corsini

Pour sa deuxième édition, le Prix Alice Guy a été décerné à la réalisatrice Catherine Corsini pour son film Un amour impossible, adaptation du roman éponyme de Christine Angot. Le prix Alice Guy emprunte son nom à la grande pionnière du cinéma, figure trop souvent oubliée, pour récompenser le meilleur film français et francophone de l’année réalisé par une femme.

Selon les chiffres du Haut Conseil de l’égalité f/h, seules 6% des récompenses dans le cinéma sont attribuées à des femmes. Le Prix Alice Guy porte un message: que les femmes réalisatrices soient vues, entendues, financées, diffusées et récompensées.

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Le soutien de femmes parlementaires aux femmes kurdes

Au Rojava, malgré les conditions effroyables dues à la guerre, femmes kurdes, arabes et de toutes les ethnies vivent ensemble et essaient de s’organiser dans un système démocratique, féministe et écologique. Remise en liberté conditionnelle, Leyla Güven, femme politique, poursuit sa grève de la faim afin de briser le mur du silence, «pour la démocratie, les droits humains et une justice équitable.» Plus de 259 prisonnièr.es politiques sont en grève de la faim illimitée pour rompre le régime d’isolement arbitraire qui leur est infligé ainsi qu’à leur leader Mr. Abdullah Öcalan.

Face à la répression du gouvernement turque contre le peuple kurde, des femmes parlementaires de toutes sensibilités politiques (PCF, FI, EELV, UC, PS, LR, RDSE), appellent à soutenir les femmes kurdes, dans le double combat pour un projet de société émancipateur qu’elles mènent contre l’offensive de la Turquie et de Daesh.

Les signataires demandent au Président Erdogan la libération des prisonnièr.es politiques kurdes. Elles invitent également la France à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour que les Kurdes de Syrie soient placé.es sous protection internationale et bénéficient de leur droit à l’autodétermination, afin d’aboutir à une solution politique susceptible de construire une paix durable dans la région.

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Fridays for future: les étudiant.es mobilisé.es pour la révolution écologique

Depuis douze semaines, des dizaines de milliers d’étudiant.es de nombreux pays manifestent chaque vendredi aux côtés des lycéen.nes pour exiger une révolution écologique. Le 15 Mars est prévue une grève étudiante et scolaire internationale.

Les mobilisations étudiantes et la convergence internationale de ce mouvement climatique sont l’expression d’un rejet grandissant du capitalisme, qui prouve son incapacité à mettre fin à la destruction de la planète et des vies humaines. Les revendications des étudiant.es contre la marchandisation de l’enseignement supérieur sont aussi un enjeu écologiste !

L’Union des étudiant.es communistes appelle les étudiant.es de toute la France à descendre dans la rue le 22 février.

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OLF ! appelle à signaler au CSA le passage de Bigard le 11 février dans touche pas à mon poste

Le 5 février, “l’humoriste” Jean-Marie Bigard était l’invité de l’émission touche pas à mon poste. La culture du viol a encore toute sa place sur ce plateau. En guise d’«histoire drôle», Jean-Marie Bigard choisit de faire rire d’une femme dont le médecin va utiliser son statut professionnel de pouvoir pour commettre contre elle un viol aggravé. La description d’un viol dans le milieu médical est-elle vraiment drôle!

Pour inverser la honte, les violeurs poussent souvent l’entourage des victimes à rire d’elles, ce qui coupe l’empathie envers les victimes. Osez le féminisme appelle à signaler les propos sexistes de Jean-Marie Bigard.

Signaler l’émission

 

 

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8 mars: en Belgique, la première grève féministe prend de l’ampleur

Comme en Espagne et en Pologne, les associations de femmes belges appellent à la grève générale pour montrer que «si les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête.»

Elles dénoncent la précarité économique organisée, le manque de crèches “qui fait peser une responsabilité collective exclusivement sur les épaules des femmes”, le travail domestique dont elles ont seules la charge. Elles refusent les politiques migratoires racistes, d’être discriminées “sur la base de nos couleurs de peau, de nos origines, de nos revenus, de nos genres, de nos orientations sexuelles, de nos croyances”, les stéréotypes sexistes dans l’éducation, la culture et les médias, “qu’on nous impose comment vivre notre sexualité, notre rapport à la maternité, à la contraception et à l’avortement ; qu’on se mêle de nos corps et de nos vies”. Elles dénoncent également les difficultés d’accès aux soins, les violences physiques et psychologiques notamment médicales, les féminicides, la complicité politique et juridique dont les auteurs bénéficient.

La CSC (Confédération des syndicats chrétiens), la Centrale générale (la plus grande centrale ouvrière) et l’aile bruxelloise de la CGSP (Centrale Générale des Services Publics) verseront des indemnités aux participant.es.

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Une directive européenne pour l’équilibre entre vie professionnelle et privée

Le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord le 24 janvier dernier, sur la directive concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et aidants. «Cette proposition de directive, initiée par la France et négociée par la Ministre du travail, apportera de nouveaux droits aux femmes et aux hommes en Europe» souligne Marlène Schiappa.

La directive crée des avancées notables en termes de droits au niveau européen par la création d’un congé paternité de 10 jours rémunéré au même niveau que le congé maternité ; d’un congé parental de 4 mois dont une période non transférable indemnisée de 2 mois accompagnée d’un droit à congé sous des formes flexibles et d’un droit à congé pour les tou.tes les aidant.es de 5 jours ouvrables par an. Elle prévoit également une extension des modalités de travail aménagé pour tous les parents qui travaillent et qui ont des enfants de moins de 8 ans ainsi que pour tou.tes les aidant.es (heures de travail réduites, horaires de travail souples, modulation sur le lieu de travail).

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IVG en Allemagne: illégal …

Illégal mais non sanctionné pénalement : voila le subterfuge mis au point par les juristes allemands pour ne pas autoriser les avortements. Cette acrobatie juridique rend les plaintes contre les médecins qui acceptent de pratiquer des IVG recevables.

Des „protecteurs de la vie“ autoproclamés établissent des listes de médecins pratiquant les IVG piratent leurs photos sur internet pour confectionner des parodies d‘affiches de recherche de criminels, les dénoncent auprès de leur autorité de tutelle s‘ils publient des informations sur l‘IVG sur leur site internet (car ce serait de la publicité) et les ont si bien terrorisé.es ces dernières années qu‘un.e gynécologue sur quinze seulement les pratique encore.

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