Brèves Un rassemblement à Bobigny pour protéger les femmes victimes de violences conjugales

Ce 22 juin 2011 à midi, des associations et des politiques (*) appellent à un rassemblement devant la préfecture de Seine-Saint-Denis (93) à Bobigny.

Maires et associations souhaitent interpeler le gouvernement à propos de la fermeture de places d’hébergement et de la réduction du service du numéro d’urgence 115. Ces deux dispositifs permettaient aux femmes victimes de violences conjugales et à leurs enfants de trouver refuge loin de leur agresseur à toute heure du jour et de la nuit. Désormais, le 115 n’est plus joignable après 22 h en semaine et est fermé les week-ends.

Michèle Loup, conseillère régionale sortante s’exclame : « Nous refusons que les femmes soient dans la rue, parce que le 115 ne répond plus ! Nous exigeons que la vie des femmes victimes de violences conjugales soit protégée, donc que l’Etat assume ses compétences de solidarité nationale, applique les lois votées et les réglementations qu’il prend.  »

L’Etat s’est considérablement désinvesti en Seine-Saint-Denis, alors qu’il avait participé à la mise en place de ce système spécifique au département.

(*) Le Comité de promotion des droits des Femmes, le maire de La Courneuve Gilles Poux, la municipalité, Patrick Braouezec président de Plaine commune, les associations Jade, Lieu de Rencontre des Femmes, Femmes Solidaires et Africa 93.

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