Brèves Les femmes du collectif de soutien à la maternité de la Seyne-sur-Mer ne veulent pas accoucher dans leur voiture

Le 20 janvier, le Collectif des femmes de l’Ouest Var a vu le jour pour maintenir les services gynécologiques, le centre d’IVG, le bloc opératoire et la maternité de l’Ouest Var à la Seyne-sur-Mer (83). Des services de proximité menacés de fermeture en faveur d’un projet d’hôpital à Toulon.

Les femmes du collectif ont déclaré ne pas vouloir « accoucher dans la voiture » ni « subir la surmédicalisation de la naissance et la déshumanisation des soins » et refusent « d’être programmées, déclenchées, perfusées, « épisiotomisées », soumises aux péridurales, aux forceps, aux césariennes quand seule la rentabilité le justifie ».

Depuis hier, le collectif s’organise pour participer le 4 février prochain à la manifestation devant l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, pour protester contre la fermeture de la maternité et du centre d’IVG de cet établissement. Rassemblement qui devrait mobiliser de nombreuses autres structures concernées par des fermetures, des pressions financières ou des restructurations.

Au mois d’août dernier, le maire de la Seyne-sur-Mer s’était rendu à Paris à vélo (à assistance électrique, quand même !), pour remettre les signatures de la pétition au ministre de la Santé.
Un bel effort qui n’a visiblement pas porté ses fruits.

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