Non classé Reprise de la Bastille : Jean-Luc Mélenchon toujours du côté des femmes

Manifestation du 18 mars 2012, rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIIe). © Rafael Flepp

Manifestation du 18 mars 2012, rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIIe). © Rafael Flepp

Manifestation du 18 mars 2012, rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIIe). © Rafael Flepp

Ce matin tous les commerçants de la rue du Faubourg-Saint-Antoine avaient un grattoir à la main ! Pour enlever les affiches et autres auto-collants que les militants du Front de gauche ont collés tout le long du parcours de la manifestation du Front de gauche du 18 mars.

Les organisateurs de ce rassemblement-manifestation avaient tablé sur 30 000 personnes, mais d’après leurs comptes, 120 000 auraient répondu à l’appel de Jean-Luc Mélenchon.

En tête de cortège, entouré de Clémentine Autain, membre de son comité de campagne, de son conseiller politique Eric Coquerel, des députées Martine Billard et Marie-George Buffet, et de Pierre Laurent, secrétaire national du parti communiste, le candidat du Front de gauche levait le poing, souriant aux jeunes et bien moins jeunes militant-e-s et manifestant-e-s.

Haut lieu des résistances – « résistance », un des mots d’ordre de la manifestation –, la place de la Bastille est très vite devenue inaccessible, remplie d’une foule immense et joyeuse.

Parti-e-s à 14h de la place de la Nation, les dernier-ère-s manifestant-e-s arrivaient à Bastille à 17h30, au moment où Jean-Luc Mélenchon terminait un discours d’une vingtaine de minutes, reprenant les grands principes de son programme.

Le candidat du Front de gauche parle de ce lieu symbolique « où tout commence toujours » et « où plane l’ombre d’une femme, Louise Michel ». Et dans ce discours, à l’instar de ceux de Rouen et de Villeurbanne, il évoque « les inégalités entre les femmes et les hommes ».

Il appelle à une insurrection civique, à la prise du pouvoir par le peuple à travers « une assemblée constituante qui devra être strictement paritaire ». Rappelant un des droits fondamentaux des femmes, il déclare également : « C’est nous qui mettrons dans notre constitution le droit à l’avortement. »

« Nous sommes le cri du peuple, ajoute-t-il. Celui de la femme qui met au monde un enfant dans un centre de rétention. »

Jean-Luc Mélenchon a résolument pris en compte la dimension de genre dans son programme, une dimension que nombre d’hommes et de femmes politiques de droite comme de gauche ont une forte tendance à oublier.

Caroline Flepp – EGALITE

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