Brèves L’intersyndicale du Service des droits des femmes et de l’égalité veut plus de moyens pour l’égalité réelle !

Dans un communiqué du 21 mai, l’intersyndicale CFDT-CGT du Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes (SDFE) demande plus de moyens financiers et humains « pour porter la politique définie par le président de la République dans ses « 40 engagements pour l’égalité femmes-hommes » et, au‐delà, de répondre aux revendications des associations ».

En 2010, le service central du SDFE a été entièrement remanié conformément à la révision générale des politiques publiques (RGPP). Il a été dilué dans la direction générale de la Cohésion sociale et a perdu la plupart de ses moyens (voir notre article Service des droits des femmes et de l’égalité : autopsie d’une institution) :

« Les ravages de la RGPP et le peu d’intérêt concret porté au dossier par les précédents gouvernements laissent un service auquel il faut redonner confiance, qu’il faut reconstruire et soutenir si l’on veut « garantir les droits des femmes et transformer la société vers plus d’égalité » [Surtitre des 40 engagements du candidat François Hollande, ndlr]

L’intersyndicale demandera l’ouverture du dialogue avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte‐parole du gouvernement et portera ses revendications détaillées au président de la République et au Premier ministre, concernant notamment :

– la création d’une administration dédiée unique regroupant, sous la dénomination inchangée de Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et des hommes ;

– l’organisation effective de l’interministérialité de la politique pilotée par le SDFE, notamment à travers la nomination de pôles de référent‐es dans tous les départements ministériels en administrations centrales et dans les services déconcentrés de l’Etat ;

– le recrutement de personnel affecté aux missions du SDFE en service central et services déconcentrés ;

– l’adaptation du programme Egalité entre les hommes et les femmes – « le plus petit budget de l’Etat ! » – aux besoins en moyens de fonctionnement et d’intervention du SDFE pour la mise en œuvre de sa politique et un réel soutien aux associations spécialisées.

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