Brèves Après le procès de Créteil, les associations féministes exigent une réponse politique

Ces derniers jours trois évènements majeurs concernant des violences faites aux femmes ont marqué l’actualité :  le 4 octobre à Vitry-sur-Seine, la commémoration de la mort de Sohane il y dix ans ;  le 9 octobre au Pakistan,  l’agression de Malala Yusufzai et hier 11 octobre, le procès des viols collectifs qui s’est terminé sur l’acquittement ou de légères peines pour la majorité des violeurs.

Dans un communiqué, la Ligue du droit international des femmes et  la Coordination francaise pour le lobby européen des  femmes, s’indignent devant de telles violences alors qu’avait lieu hier, pour la première fois la journée internationale des filles.

«Tant au niveau national qu’international il faut que la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes soit reconnue comme étant une priorité politique, indépendamment de toute différence culturelle, religieuse ou autre. Ce n’est ni une « grande cause nationale » qui ne dure que l’espace d’une  année, ni une journée mondiale qui résoudront ces problèmes ».

30 associations du collectif Féministes en Mouvements lancent en ligne une pétition à destination du Président de la République. Cette lettre ouverte demande qu’une réponse politique soit donnée après le verdict du procès de Créteil :

« Les associations réclament le lancement d’un débat national sur ce sujet afin de déboucher sur des politiques publiques à la hauteur du défi : éradiquer les violences faites aux femmes. Parmi les exigences énoncées dans la lettre ouverte, le collectif demande l’extension de l’ordonnance de protection aux victimes de viol, la formation de tous les professionnels amenés à intervenir sur ce champs ou encore l’éducation de tous les jeunes à l’égalité entre les femmes et les hommes ».


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