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8 mars 2018 – Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes s’inscrit dans un contexte politique et social particulier en France : le lancement des Etats généraux de la bioéthique, où il est question, entre autres, de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes…

Le corps des femmes, encore et toujours objet de contrôle

Or, en présentant l’accès à la PMA pour les couples lesbiens et les femmes célibataires « à débattre », alors que ce droit est déjà acquis pour les couples hétérosexuels, l’Etat perpétue une fois de plus le contrôle exercé sur le corps des femmes et singulièrement sur les femmes qui échappent à la norme hétérosexiste (les femmes lesbiennes et toutes celles qui décident d’avoir un enfant seules).

« On luttera tant qu’il le faudra…

Via ce slogan de campagne militante, le Planning inscrit la lutte pour l’accès universel à la PMA dans l’histoire des luttes féministes émancipatrices, notamment en faveur de l’accès à la contraception et à l’avortement. Lorsque ces droits fondamentaux n’étaient pas encore acquis, le mouvement d’émancipation des femmes s’est organisé pour que chacune puisse quand même disposer librement de son corps et faire ses propres choix en matière de sexualité. C’était l’époque des produits contraceptifs importés illégalement d’autres pays et des avortements clandestins. Aujourd’hui, dans un contexte où l’accès à la PMA n’est pas encore autorisé à toutes les femmes, ces dernières continuent à s’organiser en partant à l’étranger ou en faisant des PMA « artisanales » pour obtenir le droit de décider si, quand, avec qui et comment faire un enfant. Elles encourent parfois des risques sanitaires et s’exposent toujours à un parcours long et onéreux. Le Planning est à leurs côtés et les accompagne, étant convaincu que les femmes n’attendent pas et n’attendront jamais que des lois soient votées pour agir pour leur émancipation ici et dans le monde.

… Pour être libres de nos choix ! »

Loin d’être une question éthique, l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, quelle que soit leur situation (célibataire, en couple hétéro, en couple lesbien) est plutôt une question d’égalité et de justice. Elle s’inscrit dans un continuum de droits sexuels fondamentaux, qui permet aux femmes de décider librement si, quand, comment et avec qui avoir un enfant.

En tant que mouvement féministe mais aussi en tant que mouvement d’éducation populaire, à l’écoute de la parole qui émerge des situations concrètes vécues par les femmes, le Planning réclame l’ouverture de la PMA entièrement remboursée à toutes les femmes dans l’immédiat et réaffirme avec force qu’il luttera tant qu’il le faudra pour que chaque personne puisse disposer librement de son corps.

Mouvement Français pour le Planning Familial 

Nous sommes #GénérationNonSexiste, génération féministe

Femmes solidaires, mouvement féministe universaliste, laïque et d’éducation populaire, défend les valeurs d’égalité entre les femmes et les hommes, de mixité et de laïcité.

Le temps du constat. Nous avons assisté ces derniers mois simultanément à une libération de la parole et à une amélioration de la qualité de l’écoute. La violence que nous constatons au quotidien sur tous les territoires est désormais largement révélée et entendue dans l’espace public. Des millions de femmes et de filles en France ont partagé leurs expériences de citoyennes dans des sociétés sexistes sur les réseaux sociaux mais également auprès de leurs proches. Une partie de notre société a réalisé que le sexisme est bien vivant et que les droits des femmes sont encore trop souvent bafoués. Si une prise de conscience nécessaire est en cours, elle est constamment ralentie par la tentation du statu quo et de la déresponsabilisation des auteurs de violences notamment des plus célèbres et des plus puissants dans le monde. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

Place à l’action. Transformer notre société nécessite de déconstruire les rapports de violence et de domination. Femmes solidaires est durablement engagée dans cette déconstruction, que ce soit dans nos actions en direction de la jeunesse et de tous les lieux d’éducation populaire, avec plus de 10 000 élèves sensibilisé.e.s l’an dernier, ou durant nos campagnes. Nous avons mené depuis 2016 des actions estivales en direction des lieux festivaliers et culturels pour sensibiliser à la non-violence et au respect, avec notre campagne #CetÉtéCRespect. Pour que la transmission de cette culture de la non-violence commence dès le plus jeune âge, Femmes solidaires propose la création d’Observatoires de l’égalité fille-garçon dans chaque établissement scolaire, proposition que nous avons présentée le 25 novembre dernier au Président de la République, Emmanuel Macron et à la secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa.

#GenérationNonSexiste En cette journée internationale des droits des femmes, nous réaffirmons que nous avons toutes et tous le droit de vivre dans une société sans sexisme, de vivre en sécurité. Pour que cette société émerge, nous lançons une nouvelle campagne #GénérationNonSexiste. À partir du 8 mars, Femmes solidaires sera à l’initiative d’une centaine d’actions sur toute la France, manifestations culturelles, débats, rencontres qui participeront à développer une culture de l’égalité de genre et de la non violence à travers toutes les générations.

Ainsi le 8 mars nous serons partenaires de l’émission Rire contre le sexisme sur France 4 à 20h30 où des artistes, comédien.nes et comiques viendront animer une soirée dont le l’intégralité des dons nous seront reversés dans le pour nos actions de sensibilisation auprès de la jeunesse. En effet, Femmes solidaires s’engage par le biais d’interventions en milieu scolaire et dans des lieux d’éducation populaire, de réalisation de supports de communication et de plaidoyer qui vont se décliner sur tous les territoires, dans les salles de classes et les maisons de quartier, dans nos rues et sur nos écrans.

Femmes Solidaires

Mobilisé.e.s pour le 8 mars !


Comme chaque année le 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est l’occasion de se mobiliser pour porter nos revendications. 
Cette année particulièrement, le courage des femmes nous oblige tou.te.s. Après le phénomène salvateur des témoignages des femmes avec #MeToo ou #BalanceTonPorc, nous devons être à la hauteur.

Là où certains aimeraient nous voir baisser les bras, épuisé.e.s par les attaques et l’immensité de la tâche, nous répondrons toujours présent.e.s.  Pendant que le gouvernement se targue de faire de l’égalité femmes-hommes la grande cause du quinquennat, les missions de service public sont abandonnées aux associations féministes. Nous nous engageons pour que le quotidien des femmes ne soit plus jamais façonné par les violences des hommes et la domination masculine.

Rester mobilisées, se révolter contre l’inacceptable, s’écouter, s’entraider, se réunir, agir ensemble : voici nos armes contre l’inaction et la tolérance coupables de la société.
Osez le Féminisme ! se mobilise donc pour le 8 mars ! Chacun.e peut se saisir de ces événements, sur des sujets variés, pour s’engager et soutenir le mouvement féministe. Dans le cadre du collectif 8 mars 15h40, de nombreuses actions s’organisent pour défendre l’égalité salariale et exiger la fin des violences sexuelles et sexistes au travail.


Osez le Féminisme !

La semaine du féminisme

 

La déferlante provoquée par les dénonciations de harcèlement et de violences sexuelles avec #BalanceTonPorc sur les réseaux sociaux et dans la presse a permis aux femmes de briser le silence autour des violences de genre. Cela a mis au jour une réalité bien connue mais qui était pourtant très peu dénoncée : dans tous les domaines de la société, les femmes subissent quotidiennement les violences sexistes et sexuelles. Beaucoup, notamment les hommes, ont découvert l’ampleur du fléau Et pour cause : nous n’analysons pas ces violences comme un fléau séculaire et indépassable, mais comme une émanation de l’exploitation patriarcale, qui aliène les femmes tant de leur travail que de leur propre corps. Pour cette raison, nous nous mobilisons avec tou.te.s les étudiant.e.s pour reprendre le pouvoir sur notre formation, notre travail et nos vies !

Depuis 2013, l’Union des Etudiants Communistes, première organisation politique de France, organise la Semaine du féminisme sur des dizaines de campus. Cette année, nous allons donner à cette semaine une ampleur sans précédent. Nous appelons les étudiant.e.s à s’engager avec les communistes sur leurs lieux d’études, pour de nouvelles victoires étudiantes féministes !

Les femmes dans l’enseignement supérieur aujourd’hui 

Dans l’enseignement supérieur, alors qu’elles représentent 57% des étudiant.e.s, les étudiantes sont confrontées à des violences sexistes et sexuelles qui les empêchent de réussir. Pourtant, comme leurs homologues masculins, aspirent à des formations de qualité, nécessaires à leur émancipation.

Quotidiennement, elles sont pourtant directement touchées par un manque d’accès aux soins, une vie étudiante marquée par des pratiques sexistes et des violences de genre. Ce parcours les mène ensuite à un monde professionnel où les postes proposés sont en deçà de leurs qualifications, et où leur salaire est bien inférieur à celui des hommes.

Face à cela, les femmes se mobilisent et peuvent s’organiser. Dès l’université, les étudiantes refusent d’être considérées comme de simples objets sexuels de reproduction, et elles prennent au contraire conscience d’être de véritables actrices dans la création des savoirs et des richesses.

Nos proposition pour une université féministe 

La mise en place de cellules d’écoute dans chaque université et chaque cité-U pour les victimes de violences et pratiques sexistes (harcèlement, viol…)

La mise en place de crèches au sein des universités afin de permettre aux étudiantes qui ont un enfant de pouvoir continuer leurs études.

La mise en place de pôles publics de santé afin de permettre un accès gratuit aux soins : contraception, IVG, gynécologie, psychologie.

La fin des soirées sexistes avec le respect d’une charte signée par l’ensemble des associations étudiantes et appliquée par l’université.

La mise en place de réelles sanctions envers les étudiants et les personnels enseignants et administratifs des universités, en cas de violences sexistes et/ou sexuelles envers les étudiantes et doctorantes.

Enfin, la mise en place d’un salaire étudiant pour tou.te.s qui permettrait de mettre fin à l’abandon précoce des études pour les jeunes femmes. L’arrivée d’un enfant et, plus généralement, le fait que les femmes subissent plus de pression les rendent plus vulnérables à des difficultés financières les empêchant de mener à bien leurs études.

Union des Etudiants communistes

Les inégalités plus fortes pour les retraitées que pour les salariées

Le scandale de l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes s’accroit en retraite. Le salaire des femmes ne représente que 83 % de celui des hommes, et le système de retraite accroit les inégalités, la pension des femmes ne s’élève qu’à 61 % de celle des hommes.

Cet écart devrait se réduire progressivement du fait d’une meilleure insertion des femmes dans le travail salarié, mais les gouvernements successifs prennent des mesures, des « réformes » disent-ils, qui, de fait, augmentent les inégalités entre les personnes retraitées :

– Pour le privé, ils ont mis 25 années, au lieu de 10, dans le calcul de la pension, ajoutant ainsi 15 années moins bonnes, et les femmes ont moins de bonnes années que les hommes.

– Pour tout le monde, ils ont augmenté la durée de cotisation et même inventé la décote, jusqu’à 25 % de la pension en moins s’il manque 5 années de cotisation, or les femmes ont moins d’années cotisées que les hommes et elles ont donc, plus souvent que les hommes, une retraite plus faible et amputée par une décote.

– Pour la fonction publique, ils ont supprimé l’ajout d’un an de durée de cotisation pour chaque enfant, et l’ont remplacé de fait par 6 mois. Les femmes perdent ainsi 6 mois de cotisation par enfant.

Et demain risque d’être bien pire : le Président Macron veut une pension proportionnelle aux cotisations versées : « un euro cotisé donne les mêmes droits ». Cela veut dire que demain, qui ne verse pas n’a pas de droit, alors qu’aujourd’hui, notre système de retraite solidaire accorde des droits à des personnes momentanément hors travail : maternité, éducation des enfants, chômage, maladie, invalidité, etc. Il accorde même une réversion aux personnes n’ayant rien cotisé ! Ces solidarités représentent 20 % des retraites et concernent 9 femmes sur 10. Sans ces solidarités, la pension des femmes serait inférieure de 25 %. C’est le risque du système promis par E. Macron : un énorme accroissement des inégalités entre les retraites des femmes et des hommes.

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. Le 8 mars est la journée de la lutte pour les droits des femmes. Les retraitées et retraités de l’UNIRS appellent à se mobiliser le 8 mars 2018. Des initiatives, des rassemblements, des manifestations se dérouleront dans tous les départements. A Paris, le rassemblement commencera à 15 h, Place de la République, et la manifestation ira, par les « Grands Boulevards », jusqu’à l’Opéra.

Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires

Tant que les femmes ne seront pas libres , nous serons en marche

 

Ce 8 mars 2018, Journée internationale des femmes, nous, femmes de la Marche Mondiale des Femmes, femmes diverses, de tous les peuples, toutes les races, tous les âges, nous nous rassemblons une fois de plus pour réaffirmer que nous poursuivrons notre Marche tant que toutes nous ne serons pas libres de toute oppression patriarcale, capitaliste et coloniale. Le féminisme est notre façon de vivre et les rues sont notre espace pour réclamer nos revendications. 

Nous dénonçons le contexte politique mondial, contre lequel nous résistons, marqué par l’aggravation de la crise économique mais aussi sociale, politique, climatique et idéologique, nous dénonçons en définitive l’état de guerre totale qui nous affecte en premier chef, nous les femmes.   

Nous dénonçons les arguments économiques et nationalistes qui visent à nous priver de l’exercice des droits et libertés fondamentales et, en conséquence, à bafouer l’autonomie des femmes et des peuples. Nous refusons toutes les politiques des gouvernements de droite, toujours plus radicaux, qui développent la haine, le racisme, la misogynie, l’intolérance et d’autres formes de discrimination. Nous restons fermes dans la lutte contre la criminalisation des mouvements sociaux. La lutte pour nos droits et nos libertés est juste, nous ne sommes donc PAS DES CRIMINELLES!. Nous resterons dans les rues solidaires de nos camarades assassinées, pourchassées et privées de leur liberté et de leur latitude d’action politique.

Nous dénonçons et combattons l’avancée de la militarisation du monde, qui est une stratégie de contrôle de la vie des peuples. La militarisation renforce le néocolonialisme, le néopillage et l’appropriation par le capital des ressources naturelles ; elle est la base de l’enrichissement de l’industrie d’armement en ces temps de crise. Outre l’état de guerre permanent au Moyen-Orient et en Afrique, nous sommes préoccupées par les mouvements des puissances militarisées du Nord qui font peser une menace de retour à la guerre froide et par l’ingérence continue dans les pays du Sud où elles cherchent à promouvoir le modèle de démocratie néolibérale nordique comme étant l’objectif à atteindre.

Nous dénonçons les accords de libre-échange qui appauvrissent toujours plus les peuples du Sud. L’appropriation, la privatisation et la commercialisation du savoir, de la terre, de l’eau, de la santé, de l’éducation et des autres biens communs aggravent les conditions d’exploitation du travail des pauvres et laissent les générations futures sans perspectives, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté. L’industrie extractive et l’agro-industrie continuent de dégrader notre santé et nos conditions de vie, tandis que les élites politiques accumulent des richesses fondées sur la corruption et l’impunité et construisent des États au service des entreprises multinationales. Nous réaffirmons que nous continuerons à sortir dans la rue pour affronter cette situation, alors que les institutions du droit sont de plus en plus fragiles face au pouvoir du capital et ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Les forces du marché minent l’État de droit et l’Etat social.

Nous dénonçons l’assassinat de la planète par l’institutionnalisation d’un universalisme occidental et la recherche effrénée du profit. Le cartel des multinationales sans morale détruit la terre mère qui nous nourrit. Les accords climatiques ont créé de fausses solutions qui reposent sur un marketing linguistique de plus en plus vide de sens et qui perpétuent la violence contre la nature. Nous, les femmes de la Marche mondiale des femmes, femmes des campagnes et des villes, sommes du côté de la vie. Nous donnons nos vies pour défendre la nature dans laquelle nous vivons, dont nous faisons partie et qui nous permet d’être là où nous sommes (l’eau, la terre et les forêts de nos territoires), parce que nous croyons en des modes de vie qui interagissent de façon durable avec les ressources naturelles.

Nous dénonçons un marché qui exploite et précarise les conditions de travail des femmes : longues journées de travail, bas salaires et exposition à toutes sortes de risques ; nous dénonçons la précarité du travail domestique et des soins. Un travail qui est la base même de la vie humaine, qui nourrit, harmonise, enseigne, protège. Un travail invisible et sous-évalué ! Nous remettons en question la division sexuelle du travail qui surestime le travail socialement conçu pour les hommes en se fondant sur le déni de la valeur du travail attribué aux femmes. Comment le monde peut-il considérer comme inférieur l’accomplissement des tâches les plus fondamentales de l’existence humaine, telles que l’acte de cuisiner qui nous nourrit ou celui de nettoyer le lieu  où nous vivons et dormons? Le travail des femmes est la base de la vie et constitue donc une importante contribution économique. Nous exigeons la reconnaissance de la valeur du travail domestique, car les contributions économiques vont bien au-delà de ce qui peut être monétisé.

Nous dénonçons l’industrie de l’aide internationale et les programmes de développement, en particulier ceux qui se concentrent sur les questions de genre, car ce sont les agents de la promotion des programmes néolibéraux et impérialistes,  qui perpétuent la discrimination, la racialisation et l’exploitation des femmes des pays du Sud.

Nous dénonçons et continuerons toujours à dénoncer toutes les formes de violence parce que nous n’oublions pas la violence machiste à laquelle nous sommes confrontées chaque jour dans les espaces publics et privés. Nous le crions haut et fort. Ça suffit! Assez d’abus, de viols, de mariages forcés et de féminicides qui ne se produisent pas seulement dans les pays d’Asie et d’Afrique, mais sont le quotidien de la vie des femmes de toutes les classes et du monde entier. Nos corps et nos vies nous appartiennent et ce droit n’est pas négociable.

Nous célébrons, soutenons et participons aux initiatives qui visent à mettre fin au silence, comme les récents mouvements de dénonciation et d’occupation de l’espace public : Marcha das Mulheres, Time’s up, #metoo, Ni una a menos!, Vivas nos queremos! et la grève internationale des femmes, ainsi qu’à des initiatives qui renforcent les luttes permanentes et incontournables que nous tissons contre l’oppression du système patriarcal, capitaliste et colonialiste.

Nous célébrons les luttes et les résistances des femmes qui travaillent au niveau local, forgent de nouveaux discours et réécrivent l’histoire des populations marginalisées, mettant en lumière la diversité et le multiculturalisme des peuples, la solidarité comme stratégie de subversion du système actuel et comme stratégie d’humanisation et contribuant ainsi à la transformation des sociétés pour les rendre plus justes et égalitaires. 

C’est pour tout cela et plus encore que nous, les femmes de la Marche Mondiale des Femmes,  mouvement permanent d’action, nous marcherons ce 8 mars.

Nous allons mener des actions dans le monde entier pendant les 24 heures du 24 avril 2018 pour réaffirmer que « Rana Plaza est partout »; nous dénoncerons l’industrie textile, les multinationales et toutes les formes d’exploitation du travail des femmes.

Nous irons vers la XIème rencontre internationale qui se tiendra du 22 au 28 octobre, au Pays Basque, et où nous construirons collectivement des utopies et des alternatives, pour marcher vers un Monde de justice, de liberté et de paix !

Nous continuons à transformer notre douleur en force !

Nous continuons à faire confiance à la solidarité et au travail collectif !

Nous sommes toujours en marche, nous les femmes… Toujours ! 

Marche Mondiale des Femmes

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