Société La peine de mort au féminin

Gloria Killian, américaine, est directrice d’Action committee for women in prison. Elle a été libérée de prison en août 2002 après avoir purgé dix-sept ans et demi d’une peine de trente-deux ans pour un crime qu’elle a toujours nié avoir commis.

Antoinette Chahine est une Libannaise accusée d’avoir participé au meurtre d’un prêtre. Condamnée à mort en janvier 1997 puis rejugée, elle a été innocentée en juin 1999 après avoir purgée une peine de cinq ans en prison.

Sandrine Ageorges-Skinner est cette Française qui a épousé en prison Hank Skinner, condamné à mort au Texas après un procès bâclé. Son exécution, prévue le 24 mars dernier a été suspendue trente-cinq minutes avant l’injection létale.

La semaine dernière Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM) (1) a invité en France ces trois femmes pour témoigner, dans le cadre de sa campagne sur la peine de mort au féminin. L’avocat de Sakineh Mohammadi Ashtiani, Me Mohammad Mostafaei, participait également à cette campagne.

Ces trois femmes sont intervenues dans des établissements scolaires d’Île de France pour sensibiliser les lycéens et les collégiens à la peine de mort.

(1) ECPM lutte, depuis sa création en 2000, contre la peine capitale partout dans le monde

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