Sport Mondial 2011 : les meilleures footballeuses de la planète ont pris rendez-vous

Logo de la Coupe du monde féminine © Fifa

L’Allemagne était en avance (ou presque). En effet, pour la Coupe du monde 2006 (masculine), le comité organisateur avait déjà lancé une vaste construction ou rénovation de stades ultra-modernes dont le stade olympique de Berlin et ses 74 000 places. Cette fois-ci, pour la Coupe du monde féminine, trois stades seulement sont sortis de terre, Sinshein (25 515 places), Augsbourg (24 661 places) et Dresde (25 582 places). D’autres ont été modernisés afin d’agrandir la capacité des tribunes et des espaces médias comme le BayArena de Leverkusen ou celui de Bochum. Les neuf stades mis à la disposition des joueuses, propriété de la Bundesliga (championnat allemand de football), promettent des ambiances fantastiques.

Après le succès de 2006 qui avait montré au monde entier que l’Allemagne est une terre multiculturelle et accueillante, la Fifa ne s’est pas trompée en désignant de nouveau le pays de Inka Grings (star attaquante de la Nationalmannshaft) comme organisateur. Les Allemandes, doubles championnes du monde en 2003 et 2007, semblent prêtes à accrocher une troisième étoile d’autant qu’elles jouent chez elle, devant un public de plus en plus amateur de foot féminin (45 000 personnes à Francfort lors du match Allemagne-Brésil en 2009, record pour un match de foot féminin). Les places disponibles ont déjà été vendues à plus de 75%, cette 6e édition devrait être aussi un succès populaire.

De « sérieux arguments » pour les Bleues

La France refait son apparition huit ans après la Coupe du monde 2003. Auteures d’un parcours de qualification quasi-parfait (une seule défaite en 12 matchs et 53 buts marqués), les Françaises arrivent en Allemagne pleines de confiance et auront certainement à cœur de faire valoir leurs atouts. Elles sont placées dans le groupe A avec l’Allemagne, la tenante du titre, le Canada et le Nigeria, deux autres habitués de la compétition. Pas simple pour un premier tour, mais Bruno Bini, le sélectionneur, et le groupe s’y voient déjà : « Les filles veulent toutes aller au bout ». Et il y a quelques semaines Bini annonçait déjà la couleur : « Je peux vous assurer que nous avons de sérieux arguments. Nos adversaires ne vont pas s’amuser contre nous. »

La Fifa et la présidente du comité organisateur, Steffi Jones, ont achevé, le 8 juin dernier à Tokyo, six mois de tournée à travers les quinze autres pays participants. Lors de chaque étape, la Fifa et le comité organisateur ont axé leur conférence sur le développement du foot féminin.

Cette tournée promotionnelle visait également à améliorer l’image du foot féminin et à défendre des valeurs sportives autour du fairplay et du respect.

L’Allemagne lancera la compétition face au Canada le 26 juin à 18h après le match Nigeria/France à 15 h. Tous les matchs du Mondial seront diffusés en direct sur Eurosport.

Augustin Flepp – EGALITE

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