Brèves Une marche entre Paris et Bruxelles pour les femmes violées de RDC

Le mouvement Ni putes ni soumises, l’AJES (Action des journalistes de l’espace Schengen) et la diaspora congolaise en France et en Belgique organisent la marche des Congolaises pour la justice, qu’ils ont appelée Ni violées ni persécutées.

Les marcheur-se-s partent aujourd’hui du parvis des Droits-de-l’Homme, à Paris, pour arriver le 14 juillet devant le Parlement européen à Bruxelles. Elles-ils remettront une plainte demandant un procès pour les génocidaires congolais, la reconnaissance des termes de génocide et de féminicide concernant les exactions commises en République démocratique du Congo, et la régularisation en France et en Belgique des Congolaises victimes de viols au Kivu.

Les organisateur-trice-s ont choisi la date symbolique du 30 juin, date de l’indépendance du Congo en 1960, et rappellent que « plus de 400 000 femmes ont été victimes de viols en RDC, soit 1 152 femmes par jour, 48 femmes par heure. A croire que dans ce pays, on viole comme on respire. Véritable arme de guerre, le viol a été utilisé à des fins stratégiques pendant les quinze années d’un conflit qui a fait près de 5 millions de morts dans la région des Grands Lacs. »

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