Chroniques Taille du pénis et PIB

Hier, la blonde que je suis a pris conscience qu’à l’approche de la trentaine, les neurones devenaient une espèce en voie de disparition dans son cerveau et qu’elle se devait de les préserver en profitant des vacances pour laisser ces derniers se reposer.

Ainsi, je décidais de m’efforcer à n’avoir qu’une seule et unique préoccupation tout au long de cette journée : l’évolution de mon bronzage depuis mon arrivée dans le Var.

C’était sans compter sur Chéri Chéri.

A peine réveillé et pas encore levé, ce dernier me lance inquiet : « Je crois que ma virilité matinale devient une menace pour le PIB français. »

Entrouvrant les yeux une fraction de seconde, je vois que le drap a pris des allures de chapiteau au dessus de son bassin et, incapable d’établir un lien entre gaule matinale et produit intérieur brut, je décide de dormir encore un peu, plutôt que de rentrer dans son cirque phallique.

Mais, loin de penser au bien-être de mes synapses, Chéri Chéri décide de développer.

Il m’apprend donc qu’un docteur en économie de l’université d’Helsinki, Tatu Westling, s’est lancé dans une recherche un peu loufoque : établir un lien entre la croissance économique d’un pays et la taille du pénis en érection de ses habitants.

L’angoisse de Chéri Chéri vient du fait que ce qui devait être une étude à moitié sérieuse a révélé des liens beaucoup plus forts que les chercheurs ne l’avait prévu !

Ainsi, ils ont remarqué qu’en règle générale, le développement économique des pays dont les pénis en érection mesurent moins de 12 cm et plus de 16 cm sont en chute libre.

L’étude montre enfin que la meilleure taille pour le PIB est de 13,5cm.

Lorsqu’il me dit qu’il est au moins 7 cm au dessus et qu’il se sent responsable lorsque les bourses du pays se vident, je pense que Chéri Chéri se trouve un peu trop près de Marseille pour être objectif et lui dit pour le rassurer : « Un bon PIB ce n’est pas une question de taille, il suffit juste de savoir s’en servir ! »

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