Brèves Le Planning dénonce la mauvaise application de la loi à l’occasion de la Journée mondiale de la contraception

Le Planning familial le dénonce régulièrement : la loi du 4 juillet 2001 est mal voire pas appliquée. Cette loi est censée faciliter l’accès à la contraception et à l’IVG, rendre la contraception d’urgence gratuite et anonyme et accessible aux mineures à l’école ou en pharmacie, rendre obligatoire l’information et l’éducation à la sexualité pour les jeunes, et permettre aux femmes et aux hommes l’accès à la stérilisation.

Une fois de plus, aujourd’hui 26 septembre, Journée mondiale de la contraception, le Planning dénonce ces états de fait :

« Alors que la journée mondiale s’adresse plus particulièrement aux adolescent-e-s, la sexualité des jeunes est, dans notre société, toujours taboue et la contraception une « affaire de filles ». Le manque d’informations, les difficultés d’accès, les coûts et les idées reçues restent des freins majeurs à la maîtrise de la fécondité. A quand une éducation à la sexualité pour tous à raison de 3 séances par an et par année d’âge, comme la loi le prévoit ?
A quand le remboursement de tous les moyens de contraception, seul garant d’un véritable choix ?
A quand l’accès et la gratuité pour tous les jeunes, filles et garçons, en toute confidentialité, de tous les moyens de contraception ?
Le Planning familial exige l’application de la loi 2001, et de toute la loi, sur ses trois piliers que sont l’éducation à la sexualité, l’avortement et la contraception, pour un droit enfin effectif en 2011. »


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