Articles récents \ France \ Société Ceci n'est vraiment pas un cintre

Ceci n’est pas un cintre, vraiment pas. Il s’agit surtout de l’instrument et du symbole des avortements clandestins. Le Planning Familial aimerait que cet objet retrouve son utilisation d’origine, dans un placard ou sur un joli étendard. La campagne « Ceci n’est pas un cintre » met le projecteur sur le droit à l’avortement, les avortements clandestins et la menace des mouvements anti-choix.

 
 
Veronica Noseda, coordinatrice nationale du Planning Familial, nous explique : « l’objectif de cette campagne est de mobiliser, notamment les jeunes, sur le droit à l’IVG. Ce droit est considéré comme acquis par un grand nombre de personnes mais il reste fragile. Je pense en particulier à la Pologne où ce droit fondamental vient d’être remis en question. En France, il reste des progrès à accomplir pour l’accès de toutes à ce droit. »
 

Les cintres et les aiguilles à tricoter, il n’y a pas si longtemps en France, servaient à mettre fin à une grossesse non désirée en courant le risque de mourir, d’avoir de graves séquelles physique et aussi des ennuis judiciaires. Voilà le lot de nombreuses femmes françaises avant la loi de 1975, période qui peut sembler lointaine, passée, résolue. Il s’agit pourtant et toujours de la réalité des femmes qui vivent dans de nombreux pays restreignant et condamnant publiquement l’avortement.
« Dans le monde, 1 avortement sur 2 est illégal et peut entraîner la mort des femmes qui le pratiquent » et 47 000 femmes meurent chaque année à la suite d’un avortement clandestin. Grâce à la campagne du Planning Familial, ces chiffres et cette effroyable situation sont mieux exposés. Ce droit, en plus d’être nié dans une grande partie du monde, est menacé en Europe et aux Etats-Unis. Sensibiliser, apprendre, écouter les femmes à travers de magnifiques témoignages : la campagne « Ceci n’est pas mon cintre » permet de comprendre pourquoi le droit à l’avortement est fondamental, essentiel et non-négociable.

Les femmes témoignent 


 

Les soutiens de la campagne

Rokhaya Diallo, Pénéloppe Bagieu, Marielle Issartel, Kiyémis, Catherine Coutelle, Elsa Grangier, Nawak, La Castor.
 

 
 

 
50/50 Magazine

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