Brèves La Fondation des Femmes se réjouit de l’adoption à l’unanimité de la proposition de loi pour la reconnaissance du préjudice des femmes condamnées pour avortement
La Fondation des Femmes accueille avec satisfaction l’adoption à l’unanimité en commission du Sénat de la proposition de loi portée par Laurence Rossignol, visant à reconnaître le préjudice subi par les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975. Ce vote marque une étape cruciale dans la reconnaissance des souffrances physiques, morales et sociales qu’ont endurées ces femmes.
Cet engagement s’inscrit dans la continuité de notre tribune publiée le 17 janvier dernier dans Libération, à l’occasion des 50 ans de la loi Veil, qui appelait déjà à la réhabilitation de ces femmes injustement condamnées. Nous sommes fières que cet appel ait contribué à faire avancer ce combat essentiel pour la justice et la mémoire.
La Fondation des Femmes soutient pleinement cette initiative qui propose la création d’une commission nationale indépendante chargée de recueillir et transmettre la mémoire des femmes contraintes aux avortements clandestins et de ceux qui les ont aidées. Nous considérons que cette reconnaissance est un pas indispensable vers la réparation des injustices passées et la consolidation des droits des femmes.
Nous appelons à poursuivre cette dynamique unanime lors de l’examen en séance au Sénat le 20 mars prochain. Nous invitons tous les citoyens à soutenir cette initiative en signant et partageant notre pétition disponible sur notre site :
La Fondation des Femmes continuera à défendre avec force les droits des femmes et à faire vivre la mémoire de celles qui ont lutté pour leur liberté reproductive.
Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes : « La Fondation des Femmes accueille avec satisfaction l’adoption à l’unanimité en commission du Sénat de la proposition de loi portée par Laurence Rossignol, visant à reconnaître le préjudice subi par les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975. Ce vote marque une étape cruciale dans la reconnaissance des souffrances physiques, morales et sociales que provoque l’interdiction d’avorter. Cet engagement s’inscrit dans la continuité de notre tribune publiée le 17 janvier dernier dans Libération, à l’occasion des 50 ans de la loi Veil, qui appelait déjà à la réhabilitation de ces femmes injustement condamnées. Nous sommes fières que cet appel ait contribué à faire avancer ce combat essentiel pour la justice et la mémoire dans un contexte de régression mondial des droits des femmes.«