Brèves Trois associations réaffirment leur position contre la gestation pour autrui

 

La coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac), la coordination lesbienne en France (CLF) et le Planning familial viennent de publier une position commune « pour mieux clarifier les enjeux de la gestation pour autrui [GPA] et argumenter contre sa légalisation ».

« Les campagnes en faveur de la légalisation de la gestation pour autrui, sont de plus en plus insistantes. En juillet dernier, une agence américaine est venue à Paris proposer des bébés clef en main (choix des donneuses d’ovocytes sur catalogue, sélection des mères porteuses sur leur performances…). Exprimer un point de vue fort, résolument contre la GPA nous a semblé nécessaire dans ce contexte », expliquent les trois associations, qui diffusent le texte « Pourquoi nous sommes contre la gestation pour autrui ».

Dans ce document, elles déclarent « derrière les arguments en faveur de la GPA se profile une vision de la société que, nous féministes et lesbiennes féministes, ne pouvant partager » et proposent des alternatives à la GPA :
– l’adoption plénière accessible à toutes et à tous, aux homosexuel-le-s, aux lesbiennes, aux hétérosexuel-le-s…, à toute personne qui remplit les conditions énoncées par la loi, sans exigence de fonctionnement en couple ;
– la généralisation de l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes ;
– la possibilité d’une éducation collective sans appropriation de l’enfant par le biais de l’adoption simple, de l’accès à la coparentalité ou à la beau-parentalité.

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