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  • Marie Raymond : peintresse et prétresse de l’art abstrait

    Qui connaît les toiles abstraites de Marie Raymond largement inspirées de ses longues promenades dans l’arrière-pays niçois ? Savez-vous qu’elle a décroché le prestigieux prix Kandinsky en 1949 ? Auriez-vous pu imaginer qu’elle ait côtoyé Colette, Pierre Soulages, Eugène Ionesco, Jacques Villon ou Hans Hartung ? Et surtout que Marie Raymond a eu une large […]

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    Mohamed Nabil après des études en philosophie et pédagogie, enseigne au Maroc durant quatre ans avant d’émigrer au Canada en 2001. Diplômé en journalisme et sciences politiques à Québec, il étudie le cinéma à Montréal. En 2005, il tourne Philosophe son premier court-métrage au Canada, . Depuis 2006, il vit à Berlin et travaille comme […]

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Cybersexisme : quand les femmes prennent trop de place sur Internet

Ce n’est un secret pour personne : la rue appartient aux hommes. Les femmes le savent et ont conscience que l’espace public peut représenter un danger pour elles. Il se manifeste de différentes manières : harcèlement, incivilités et agressions. Avec l’avènement d’Internet, on aurait pu croire qu’elles auraient enfin des lieux où socialiser en toute sécurité. Ce n’est pas le cas. 

Les femmes qui veulent exister dans la sphère publique subissent souvent du sexisme. Elles sont moquées, objectifiées, harcelées, insultées, ignorées ou agressées, quel que soit le contexte. Que ce soit dans le “ réel ” ou en ligne. En ligne, on parle alors de cyber sexisme. Cela peut se traduire par différentes formes de discrimination fondées sur le sexe de l’utilisatrice lorsqu’il est connu. Le cybersexisme, dans ses formes les plus évidentes du moins, est illégal et puni par la loi. Lorsqu’il s’agit de cyberharcèlement, ce sont deux ans de prison et 30 000€ d’amende, cette peine peut monter à trois ans de prison et 45 000€ d’amende s’il s’agit de cyberharcèlement en groupe comme c’est le cas lors des raids. Le partage de contenus sexuels sans le consentement de la personne en question est, quant à lui, punissable de 2 ans de prison et 60 000€ d’amende.

Des plateformes comme Tik Tok, Twitter, LinkedIn et Twitch prennent de plus en plus d’ampleur. Il faut que les femmes y trouvent leur place. Les  » nouveaux «  réseaux sociaux connaissent une croissance sans précédent. Tik Tok, le réseau social centré sur les contenus vidéos, compte 1.2 milliards d’utilisatrices/utilisateurs mensuels. Le cybersexisme s’y manifeste principalement par l’objectification des corps des femmes et le cyberharcèlement. Beaucoup de jeunes filles sont aussi souvent en proie à des comportements de grooming (sollicitation d’enfants à des fins sexuelles).

LinkedIn est le réseau social des professionnel·les. Bien que les publics y soient plus polis et sérieux qu’ailleurs, le cybersexisme y est tout de même présent dans des formes plus discrètes. Il peut par exemple s’agir de mansplaining. Lucile Peytavin en parlera.

Le réseau social perçu comme étant celui de la liberté d’expression par excellence est Twitter. La plateforme est tristement connue pour ses débordements en matière de cyberharcèlement. Les posts ont un nombre de caractère maximal et ne sont donc peu propices à l’argumentation. Les raids y sont monnaie courante et de nombreux appels à la violence et menaces y sont lancés. Typhaine D est victime de toutes ces violences depuis des semaines. Elle témoigne sur son quotidien en tant qu’ennemie publique des masculinistes.

Twitch est une plateforme qui permet de suivre des streameuses/streamers qui se filment en direct. Les spectatrices/spectateurs peuvent interagir directement avec elle/eux grâce à un chat textuel. Les contenus les plus répandus sont le gaming (jeux vidéos) et le “just chatting” (discussions). C’est un milieu considéré comme étant très masculin où les femmes ont parfois du mal à se faire une place. Notamment quand elles sont streameuses en jeux vidéo comme nous allons le voir.

Eva Mordacq 50-50 Magazine