• Marie-Amélie Le Fur : « Il y a encore un gros travail à faire pour féminiser le Parasport »

    Quadruple championne du monde dans différentes catégories, 9 médailles aux jeux paralympiques dont 3 en or, Marie-Amélie Le Fur était sur le devant de la scène cet été 2024 en qualité de présidente du Comité paralympique et sportif français. Pour elle, ces jeux ont mis en avant la ténacité et les performances des athlètes. Elle […]

  • Chronique l’air du psy : Mon gâteau préféré

    En préambule, indiquons que les cinéastes ont vu leurs passeports confisqués parce qu’iels n’ont pas accepté de renoncer à la projection de leur film à la Berlinale 2024. Mon gâteau préféré a obtenu le Prix du Jury Œcuménique. Outre cette interdiction de quitter l’Iran, le couple de cinéastes fait l’objet de nouvelles accusations du tribunal […]

  • La Syrienne Lina Chawaf : « Je défends les droits des femmes partout, surtout dans les pays où la loi ne le fait pas »

    La Syrienne Lina Chawaf est journaliste depuis presque 30 ans et fondatrice-directrice de la radio Rozana, radio communautaire et citoyenne syrienne. Lina Chawaf lutte depuis de nombreuses années pour les droits des femmes et la liberté de la presse. Ayant grandi entre la Syrie et l’Allemagne, la petite Lina Chawaf s’indignait déjà d’avoir le droit […]

  • Mais qu’est-ce qu’on leur a fait?

    Les violences masculines interrogent : ne se serait-on pas trompées dans notre lutte pour les dénoncer et les éradiquer? Vouloir protéger les femmes aura-t-il suffi? Le fait que ces violences continuent montre bien que non. Mais la vraie question est celle de leurs racines : pourquoi diable les hommes sur la planète en veulent-ils tant […]

  • Violences, une affaire d’hommes?

    Des chiffres et des faits 50 000 féminicides par an sur la planète, 736 millions de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles par leur conjoint ou un autre homme, le plus souvent un proche : coups, blessures, maltraitances, tentatives de viol, viols, meurtres… 58% des meurtres de femmes ont été commis par leur partenaire […]

  • Tour du monde des féminicides : une analyse historique universelle

    Féminicide : meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme. Si le terme envahit depuis quelque temps l’actualité le phénomène n’est pas nouveau. Qu’il ait été nommé uxoriicide, gynogide, sexocide ou encore gendercide, il ne reflète qu’une seule réalité , celle “polymorphe d’un crime extrêmement ancien” comme le souligne Christelle Taraud, l’historienne qui a conçu […]

Articles récents

DOSSIERS

L’Algérie au féminin

Société civile, lois en vigueur, culture et mœurs, où en sont les droits des femmes en Algérie ? Retour sur la situation non pas vu du ciel, mais à hauteur d’Homme, et plus exactement à hauteur de Femme. Historiquement, le périple des Algériennes a été rude. Quand en 1962, l’Algérie fut libérée de la colonisation française, plus de 90% des Algériennes étaient analphabètes en raison du manque d’accès des élèves Algérien·nes. aux établissements scolaires. Quant au droit de vote, acquis pour les Françaises en 1944, il ne sera octroyé en Algérie qu’en 1958 après pression de la part du Conseil économique et social de l’ONU dès 1953. Durant la guerre d’Algérie, on compte nombre de résistantes devenues des figures de la révolution mais aucune d’entre elles n’a été nommée à un poste à responsabilité politique ou militaire. Le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) ne comptait que des hommes. En 1984, le Code de la Famille surnommé par les féministes algériennes “le Code de l’Infamie” prend forme et inscrit dans la loi des inégalités entre les femmes, et les hommes. Ainsi, répudiation, polygamie, inégalité successorale, minorité à vie sont le lot quotidien des femmes en Algérie. Vers la fin des années 80, un courant islamiste frappe l’Algérie après une crise économique et en 1992 commence une guerre civile entre l’État et le Groupe Islamiste Armé (GIA). Cette période est également appelée “La décennie noire”. Cette guerre, comme souvent, a pris le corps des femmes comme champ de bataille. Les femmes étaient contraintes à se voiler et se faisaient assassiner si elles opposaient une quelconque résistance, et parfois même sans aucune raison apparente. Malgré un climat insécure, la lutte des droits des femmes est restée une priorité pour des militantes et des avocates qui ont contribué à la protection des droits des femmes jusqu’à obtenir en 2015 une législation qui inscrit dans la loi plusieurs articles qui condamnent spécifiquement les violences faites aux femmes. En 2019, pendant le Hirak, une révolution populaire, la question des droits des femmes et de l’abrogation des articles discriminants dans le code de la famille a également rassemblé bon nombre de militantes mais n’a pas eu l’écho escompté auprès du peuple. La lutte pour la protection des droits des femmes en Algérie continue jusqu’à aujourd’hui.

Sonia Gassemi 50-50 Magazine