Brèves 8 mars: en Belgique, la première grève féministe prend de l’ampleur

Comme en Espagne et en Pologne, les associations de femmes belges appellent à la grève générale pour montrer que «si les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête

Elles dénoncent la précarité économique organisée, le manque de crèches “qui fait peser une responsabilité collective exclusivement sur les épaules des femmes”, le travail domestique dont elles ont seules la charge. Elles refusent les politiques migratoires racistes, d’être discriminées “sur la base de nos couleurs de peau, de nos origines, de nos revenus, de nos genres, de nos orientations sexuelles, de nos croyances”, les stéréotypes sexistes dans l’éducation, la culture et les médias, “qu’on nous impose comment vivre notre sexualité, notre rapport à la maternité, à la contraception et à l’avortement ; qu’on se mêle de nos corps et de nos vies”. Elles dénoncent également les difficultés d’accès aux soins, les violences physiques et psychologiques notamment médicales, les féminicides, la complicité politique et juridique dont les auteurs bénéficient.

La CSC (Confédération des syndicats chrétiens), la Centrale générale (la plus grande centrale ouvrière) et l’aile bruxelloise de la CGSP (Centrale Générale des Services Publics) verseront des indemnités aux participant.es.

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