Brèves Femmes et étrangères, luttons contre les discriminations !
Vous le savez sans doute : écartées des dispositifs de protection au plus fort de la crise sanitaire, les femmes étrangères sont aussi, en temps normal, maintenues dans la précarité, cantonnées à des emplois précaires en dépit de leurs qualifications et travaillant dans des domaines peu rémunérateurs, non déclarés…
METTONS FIN AUX DISCRIMINATIONS !
Quelles que soient leurs qualifications, elles sont souvent cantonnées à des emplois précaires, moins rémunérateurs, à temps partiel, non déclarés, elles sont maintenues dans la précarité. Les femmes migrantes, du fait d’être femme et étrangère, ont encore plus de difficultés à obtenir un titre de séjour stable pour enfin sortir de la précarité sociale et administrative.
La crise sanitaire et les confinements successifs ont aussi intensifié les situations de violences conjugales. Déjà, en juillet dernier, le ministère de l’intérieur annonçait une augmentation de 40,5 % des appels d’urgence pour violences intrafamiliales depuis le 16 mars 2020.
Les femmes étrangères n’ont pas échappé à ce phénomène… Bien au contraire, elles sont parmi les moins protégées.
Dans ce contexte de violences accrues et malgré la nécessaire réorganisation de nos actions pour respecter les mesures sanitaires en vigueur, nos équipes ont accompagné 700 femmes en 2020 et conseillé 2 300 personnes. Notre permanence Île-de-France, dédiée aux femmes étrangères victimes de violences, a répondu à 1 777 sollicitations, soit une hausse de près de 30% par rapport à 2019.