Brèves Stop violences obstétricales et gynécologiques

Actuellement, le Professeur Daraï continue à exercer lors de consultations à l’hôpital Tenon et à opérer. Une simple “mise en retrait de ses responsabilités de chef de service et de responsable pédagogique” nous paraît franchement insuffisante au vu de la gravité des faits pour lesquels il est mis en cause. Même si nous saluons cette première mesure de l’AP-HP, nous nous étonnons que la suspension pleine et entière du Professeur Émile Daraï, à titre conservatoire, pour l’ensemble de ses fonctions hospitalières et pour toute la durée de l’enquête et des procédures judiciaires qui le visent, n’ait pas été encore prononcée, à ce jour.

Ce type de suspension est pourtant permis et encadré par l’article 43 du décret du 17 janvier 1986. Or, les faits reprochés au Professeur Daraïs sont d’une particulière gravité. En effet, il fait à ce jour, selon la presse, l’objet de deux plaintes déposées auprès du Parquet de Paris pour “viol par personne ayant autorité sur mineure de plus de 15 ans ”et pour“ viol en réunion”.

Ces faits auraient été commis dans l’exercice même de ses fonctions médicales et concerneraient des patientes en situation d’extrême vulnérabilité. Les faits reprochés au Professeur Daraï sont susceptibles de constituer des infractions pénales particulièrement graves. Ils ne relèvent pas d’un simple manque d’information aux patientes ou de mauvaises pratiques médicales auxquelles il faudrait répondre par une charte de bonnes pratiques. La lutte contre les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) demande des mesures en terme de formation initiale et continue du personnel médical, et d’information au grand public. Un vrai engagement politique avec des moyens alloués.

#StopOmerta #StopVOG

StopVog

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