Brèves Die-In #NousToutes contre les féminicides

Depuis le 1er janvier 2021, 93 femmes ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Le 16 octobre 2021, dans toute la France #NousToutes organise un Die-in, pour dénoncer les défaillances de l’Etat et du système juridique dans la prise en charge des affaires de violences dans le couple et de féminicides.

A Paris, ce rassemblement aura lieu Place de l’Hôtel de Ville (75004). A 14h30 des dizaines de militantes tomberont à l’appel des prénoms des femmes qu’elles représentent et rendront hommage aux victimes de féminicides en portant la voix de celles.ceux qui ne peuvent plus parler.

Les violences sexistes et sexuelles envers toutes les femmes, les mineur.e.s et les minorités de genre, n’ont pas reculé au cours des dernières années : au contraire, les témoignages prouvent que ces faits se sont aggravés. Depuis le 1er janvier 2021, 90 femmes ont déjà été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Les violences contre les personnes transgenres continuent de se multiplier comme le meurtre transphobe d’Ambre Istier, femme transgenre de 49 ans, assassinée à Montaclieu-Vercieu le mardi 15 juin 2021.

Nombre de ces féminicides auraient pu être évités. 65% des femmes assassinées avaient pris contact avec la justice mais les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, en refusant de prendre leurs plaintes, en classant les enquêtes…

Face à ces violences permanentes et au peu d’actions concrètes du gouvernement, nous exigeons le déblocage d’un milliard d’euros afin de financer des politiques publiques de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dont les retombées seraient bénéfiques à l’ensemble de la population. Nous demandons aussi l’augmentation des structures et des mesures qui garantissent la sécurité des femmes et des enfants victimes de violences : mise en sécurité, hébergements, téléphone grave danger, etc. Nous demandons aussi l’augmentation des subventions allouées aux associations qui participent à la prévention des violences sexistes et sexuelles et à l’accompagnement des victimes, ainsi que la formation des différents agent.e.s susceptibles de prendre en charge une victime afin d’optimiser son accompagnement.

Les mouvements féministes et leurs allié.es le rappellent depuis des années. Les violences sexistes et sexuelles sont massives. Elles concernent l’ensemble de la société mais ne sont pas une fatalité.

Le Collectif #NousToutes appelle donc toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à descendre dans la rue le 20 novembre, à Paris et partout en France.

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