Brèves Restons mobilisé·es pour la libération de Fariba Adelkhah !

Née à Téhéran, Fariba Adelkhah est arrivée en France en 1977 pour y faire des études d’anthropologie. Devenue directrice de recherche à l’Institut d’études politiques de Paris, son travail concerne essentiellement le monde iranien contemporain. Avec son compagnon Roland Marchal, elle été arrêtée en Iran en juin 2019 sous l’accusation fantaisiste d’espionnage et ils ont été immédiatement emprisonnés.

Pour protester contre son incarcération, elle commence une grève de la faim en décembre 2019, avec une autre chercheuse également incarcérée, l’Australienne Kylie Moore-Gilbert.  Très affaiblie par 49 jours de grève de la faim, elle ne sera finalement libérée sous la condition du port d’un bracelet électronique qu’en septembre 2020. Son compagnon retrouvera la liberté et rentrera en France en mars 2020 à la faveur d’un échange de prisonniers, de même que Kylie Moore-Gilbert libérée en novembre de la même année.

L’état islamique ne reconnaissant pas la bi-nationalité, il est pour le moment resté sourd à la demande de libération de notre compatriote Fariba Adelkhah faite par le gouvernement français, qu’il considère comme une ingérence dans ses affaires. Toujours poursuivie pour « propagande contre le système » et « complot contre la sûreté nationale » , elle a été de nouveau incarcérée à la prison d’Evin le 12 janvier. Dans cette prison, gérée par les Gardiens de la Révolution, se trouve également détenue l’avocate et prisonnière politique Nasrin Sotoudeh, fervente défenseure des droits humains et des femmes qui refusent de porter le hidjab.

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