Brèves La situation des droits des filles dans le monde reste dramatique !

Les filles et les jeunes femmes sont massivement victimes de violences, d’inégalités et de discriminations. Encore aujourd’hui, 118,5 millions de filles de 6 à 18 ans sont déscolarisées. Encore aujourd’hui, les grossesses précoces sont la deuxième cause de mortalité des adolescentes de 15 à 19 ans.

Encore aujourd’hui, 1 fille mineure est mariée de force toutes les 2 secondes. Dans le monde, au moins 200 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales féminines.

Toutes ces problématiques sont liées et se renforcent mutuellement : la déscolarisation des filles augmente les risques de violences et notamment de mariages d’enfants et de grossesses précoces, qui à leur tour empêchent les jeunes femmes d’accéder à l’éducation.

Les mutilations génitales féminines, quant à elles, engendrent de graves séquelles tout au long de leur vie et affectent leur éducation, leur santé et leur indépendance économique.

En situations de crise humanitaire, les droits des filles sont encore plus à risque : l’éducation des filles passe au second plan en cas de crise et les mariages d’enfants, les grossesses précoces, les discriminations et les violences physiques et sexuelles augmentent.

Toutes ces violences sont accentuées par les conséquences de la crise écologique et alors que les catastrophes naturelles et événements climatiques extrêmes se multiplient : nous n’avons plus une seule seconde à perdre, il faut agir !

L’éducation pour permettre aux filles de défendre leurs droits

Alors qu’elles sont les premières concernées, les voix des filles ne sont pas assez écoutées. Délégitimées en raison de leur genre et de leur âge, elles sont trop souvent empêchées de s’exprimer librement et de prendre part aux décisions qui les concernent. Ainsi, moins de 2 % des parlementaires dans le monde ont moins de 30 ans.

« L’accès à l’éducation est le meilleur levier pour permettre aux filles de défendre leurs droits. Une fille éduquée est mieux à même de faire entendre sa voix et de connaître ses droits fondamentaux. Afin de favoriser leur participation politique et citoyenne, il est donc essentiel d’assurer à toutes les filles un accès à une éducation inclusive et de qualité à tous les niveaux. » Anne Bideau, Directrice générale de l’ONG Plan International France.

Il est temps de passer des paroles aux actes

L’ONG Plan International France appelle les gouvernements de tous les pays à :

  •       Assurer à toutes les filles l’accès à une éducation inclusive et de qualité à tous les niveaux.
  •       Adopter et veiller à l’application d’une législation qui fixe l’âge minimum légal du mariage à 18 ans.
  •       Mettre en œuvre des programmes scolaires d’éducation complète à la sexualité et contre le sexisme, dès le plus âge.
  •       Adopter et veiller à l’application d’une législation qui interdit et sanctionne toutes formes de mutilations génitales féminines.

Une campagne de sensibilisation et des événements à Paris

La Journée internationale des droits des filles, obtenue par Plan International auprès de l’ONU en 2012, est l’occasion de rappeler que les filles restent les premières victimes d’inégalités et de violences dans le monde.

L’ONG Plan International France, qui a 30 ans cette année, a lancé une grande campagne de sensibilisation et de collecte qui se poursuivra jusqu’au 11 octobre.

Plusieurs événements sont également prévus à Paris :

  •       Une exposition de portraits de jeunes militantes au Forum des Halles jusqu’au 7 octobre.
  •       Une course solidaire au Bois de Boulogne le 7 octobre.
  •       Un événement sur la thématique de la déscolarisation des filles au Forum des Halles le 11 octobre.

Une trentaine de personnalités soutiennent la campagne par un relai sur les réseaux sociaux ou leur présence lors des événements : Ophélie Guillermand, Lucie Carrasco, Noémie de Lattre, Enora Malagré, Elodie Frégé, Noholito, Hyphen hyphen… 

Plan International

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