Brèves La notion de consentement à la définition pénale d’un crime a-t-elle été proposée pour un autre crime que celui de viol ?

Le viol est un crime.
Intégrer la notion de consentement à la définition pénale d’un crime a-t-elle été proposée pour un autre crime que celui de viol ?

A-t-on déjà évoqué l’idée de modifier la définition pénale du meurtre en intégrant la notion de consentement de la victime à cette même définition ?

Pourquoi cette idée folle de réduire le crime de viol au non- consentement de la victime se propage-t-elle de  cette manière ?

Pourquoi les eurodéputés Raphael Glucksmann du parti socialiste et Marion Aubry de LFI  ont-ils lancé cette rumeur ?

La 1ère question à leur poser : connaissez vous la définition du viol dans le code pénal  français ?

La définition du viol dans le code pénal français s’appuie sur des faits et  concerne. 
« Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.

La notion simpliste de non-consentement est beaucoup plus restrictive et repose uniquement sur un ressenti.

C’est réouvrir la voie à la mise en accusation, à une responsabilisation de l’agressée.

L’improbable « consentement » de la victime à la situation est encore trop souvent mis en avant dans les médias, par la police, par la justice, par la société.

La victime risque d’être interrogée sur son consentement, si elle a vraiment dit non, si son non a été perçu comme hésitant par l’agresseur.  Si l’agressée avait accepté précédemment des rapports sexuels, comment prouver le non-consentement, par exemple dans le cas de viol conjugal ?

La tétanie, documentée scientifiquement, est gommée.

On régresse vers les manifestations du patriarcat le plus archaïque.

En outre,  poursuivre un viol sur la base d’une définition européenne, c’est s’exposer à ce que la défense de l’accusé invoque l’irrecevabilité de l’action,  l’UE n’étant pas compétente pour qualifier une infraction et la sanctionner.

Regards de Femmes

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