Brèves Pour un 1er mai féministe, le Planning Familial appelle à manifester contre les inégalités et à résister au projet de société de l’extrême droite
A l’occasion du 1er mai, Journée de lutte internationale pour le droits des travailleur·euses, le Planning familial appelle à manifester contre les inégalités au travail, qui sont le reflet des inégalités de genre et des rapports de domination qui façonnent nos sociétés, accélérées par la montée de l’extrême droite. Le 1er mai est une date résolument féministe.
Le monde du travail encore régi par les rapports de domination
Précarité, travail invisible, inégalités de salaires, de contrats et donc de retraite,
surreprésentation dans les métiers précaires, et sous-représentations dans les métiers de
direction sont autant d’oppressions que subissent les femmes et les personnes minorisées dans le monde du travail. Le monde du travail est aussi un lieu dans lequel les violences sont tues, mal reconnues et les victimes peu ou pas accompagnées. La sphère professionnelle est une chambre d’écho des inégalités de la société patriarcale. Sur le terrain et au plus près des personnes qu’il accompagne, le Planning familial alerte sur l’augmentation des inégalités et de la pauvreté qui touche de plus en plus de personnes, notamment des femmes seules et des personnes minorisées
L’extrême droite, un accélérateur d’inégalités
La montée de l’extrême droite, des ultralibéraux et des mouvements conservateurs accélère
ces inégalités. Le projet de société de l’extrême droite n’est et ne sera jamais en faveur de la
réduction des inégalités et de l’émancipation des femmes. Leurs votes en sont la preuve : refus de l’augmentation du SMIC, de l’indexation des salaires sur l’inflation, de la prise en charge intégrale des soins liés aux cancers du sein, abstention lors du vote sur l’égalité salariale,…
Ces mouvements contribuent au démantèlement des services publics, à l’aggravation des inégalités sociales et à l’épuisement des ressources naturelles. En opposition, le Planning familial appelle à la construction d’une société féministe.
Au monde du travail inégalitaire, opposant une société féministe
Une société féministe, c’est d’abord une société qui investie dans le service public. Il faut des investissements massifs dans l’éducation, la santé, la justice, la protection sociale, pour mettre fin aux inégalités. Une société féministe c’est une société qui lutte contre l’exploitation des travailleur·euses sur le territoire national et international.
Le 1er mai nous appelons toutes les forces progressistes et résolument féministes à manifester pour défendre une société juste, durable et féministe.