Brèves Enfin, les pouvoirs publics se préoccupent de la maltraitance envers les petites filles 

Leur  voilement est un risque majeur pour leur développement et leur santé 

Regards de femmes  dénonce la maltraitance par personne ayant autorité à l’égard des fillettes qui sont revêtues d’ une tenue islamique pour se déplacer dans l’espace public, depuis 2016, par des lettres ouvertes aux ministres,  pétitions remise aux Présidents de la République et rapport complémentaire au Comité International des Droits de l’enfant (CIDE).

C’est un risque majeur pour leur développement cognitif et social et leur santé psychique et physique selon les critères de la CIDE et de l’OMS.

Dans les espaces publics, en France, on peut voir des fillettes pré-pubères, dès 2 ans, entièrement enveloppées dans des jilbebs.

L’indifférence est inacceptable vis-à-vis de cette maltraitance. La République doit  protéger les fillettes de filiation musulmane de l’enfermement par le voile islamiste et leur endoctrinement dans une vision hiérarchisée des sexes car de telles pratiques obèrent le futur des filles qui en sont victimes.

L’idéologie d’exclusion véhiculée par le voilement est en soi la stigmatisation des filles en tant qu’être inférieur. Elle est donc contraire au principe constitutionnel d’égalité entre les filles et les garçons. Les normes religieuses ne peuvent prévaloir sur les principes de la République et supplanter la Loi (Réserve de la France sur l’article 3.2 de la CIDE)

Interdire, poursuivre et sanctionner cette grave maltraitance par personne ayant autorité envers les fillettes est un devoir de la République qui, sur son sol, ne peut admettre que l’on inculque à des fillettes l’infériorité du féminin et la honte de leur corps.

Cette maltraitance à enfants bafoue les 4 principes fondamentaux de la CIDE : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre, se développer et le respect des opinions de l’enfant.

Le voilement des fillettes contrevient en outre à la santé psychique et physique de la petite fille et à son bien être mental et social, tels que définis par l’OMS.

Sur le plan psychique, le voile a pour objet déclaré de protéger les femmes de la concupiscence des hommes ou les hommes de la tentation sexuelle. Il aboutit à réduire tout le corps de la fillette à son seul sexe anatomique, à un âge où elle ne peut assumer psychologiquement ce trop-plein de sexualité.

Comment ouvrir le champ des possibles des fillettes alors que le voile implique des restrictions à leur liberté de déplacement (entravant les activités exploratoires nécessaires à la découverte du monde), à la curiosité naturelle (nécessaire au développement intellectuel), aux activités ludiques (musique, dessin, sport, théâtre, etc.) et bien entendu aux contacts humains.

Le développement cognitif et psycho-affectif est également freiné, faute de stimulation intellectuelle et affective, d’introduction de l’altérité. Comment s’ouvrir à l’autre différent, qui seul peut vous enrichir ? Quelle culture de l’intolérance prône-t-on ? Quelles relations à l’autre prépare-t-on ? Quelle place pourra prendre, dans la société, une femme amputée dans son enfance de sa confiance en soi et en l’autre ?

Le port du voile n’est pas un simple ornement vestimentaire, mais un mode de vie qui implique des rapports sociaux de sexe hiérarchisés et un apartheid fondé sur le sexe.

C’est une véritable culture de l’enfermement que promeut le projet de société préconisé par les voileurs de fillettes.

Et l’avènement d’une société clivée où les femmes ne seraient que des ombres mais jamais des citoyennes. Une société non démocratique.

Regards de femmes 

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