Brèves La grande enquête sur les cyberviolences sexistes et sexuelles
À l’initiative conjointe des associations Féministes contre le cyberharcèlement, Point de Contact et #StopFisha, une grande enquête nationale sur les cyber-violences sexistes et sexuelles est lancée à compter du 3 juin 2025
La Grande Enquête s’adresse à toutes et tous. Elle a été conçue plus particulièrement à destination des victimes, de leur entourage et des témoins de ces violences, mais reste ouverte au grand public, qui demeure une cible importante de ce projet.
Elle poursuit une diversité d’objectifs tels que
➢ Dresser un panorama précis et exhaustif des profils des victimes et des auteur·e·s de ces violences
➢ Comprendre les circonstances, le contexte et les dynamiques de la commission de ces violences
➢ Évaluer les conséquences sociales, psychologiques et économiques pour les victimes
➢ Estimer le degré de connaissance du cadre légal et des possibilités de recours
➢ Sensibiliser le grand public et les témoins potentiels
➢ Recueillir des données utiles à la formulation de recommandations concrètes en matière
de prévention, de protection et de réponse face à ces violences.
Cette enquête s’inscrit dans le cadre de la rédaction d’un rapport inter-associatif documentant la diversité et la complexité des cyber-violences sexistes et sexuelles.
Délibérément axé sur la problématique des diffusions non consenties de contenus sexuels et intimes – devenue une infraction pénale à part entière en 2016, les associations entendent approfondir les réflexions au sujet du sexisme en ligne prenant forme dans une diversité de schémas et décrypter cette nouvelle ère de haine.
Afin de mener à bien cette initiative, les associations appellent à la mobilisation de la société civile et des internautes pour participer et relayer cette enquête. Cette mobilisation est déterminante pour faire émerger des données précieuses encore trop peu documentées et pour appuyer des politiques publiques ambitieuses et cruciales contre les violences sexistes et sexuelles en ligne.
Les cyberviolences ne sont pas des violences de seconde zone, la honte doit changer de camp.