Le Parlement européen a voté aujourd'hui la création de la décision de protection européenne qui permet à toutes les femmes victimes de violences de bénéficier des mesures de protection mise en place dans leur pays dans douze autres pays de l'UE.
Quatre cents personnes, des femmes en majorité, ont défilé samedi 26 novembre à l'ancien poste frontière du Perthus, pour dire leur refus des bordels et particulièrement de ceux de la frontière espagnole.
Nous avons attendu la fin de la surexposition médiatique de Tristane Banon pour nous entretenir avec elle de sa découverte du mouvement féministe, des messages qu'elle veut faire passer, et de ses nouveaux combats.
Dans leur livre « Le Viol, un crime presque ordinaire », les deux journalistes Audrey Guiller et Nolwenn Weiler ont voulu savoir comment on « gère » le viol en France : suivi aléatoire des victimes, coupables rarement condamnés, affaires traitées comme des faits divers par les médias...
Le député UMP Richard Mallié a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi, le 18 octobre dernier, pour favoriser le partage de la garde des enfants après un divorce. Rien de très innovant, si ce n'est un argument contestable : les familles monoparentales – constituées à 85 % de femmes vivant seules avec leur(s) enfant(s) – généreraient plus de délinquant-e-s...
Une soixantaine d'associations, partis politiques et mouvements divers appellent à manifester une nouvelle fois le 5 novembre contre les violences faites aux femmes. Nous avons interrogé Suzy Rojtman, une des responsables du Collectif national des droits des femmes (CNDF), signataire de l'appel.
L'égalité, c'est pas sorcier ! a été créée en janvier 2011. Une exposition qui reprend les champs d'action de l'association – langage, liberté sexuelle, lutte contre les violences sexuelles, marchandisation du corps, travail et parité – circule en France depuis mars dernier. Entretien avec Henriette Zoughebi, présidente de l'association.
Une centaine de personnes seulement étaient au rendez-vous samedi 1er octobre sur l'esplanade de la gare Montparnasse, à Paris. C'est peu de monde comparé aux manifestations similaires qui ont eu lieu dans le monde. Seule l'association Ni putes ni soumises avait appelé à se joindre à la marche.
Osez le féminisme et les Chiennes de garde lancent aujourd'hui une campagne pour demander le retrait des formulaires administratifs et privés de la civilité « mademoiselle » et de la mention « nom de jeune fille ». Pour les deux associations, ces deux termes relèvent du sexisme ordinaire.
Entretien avec Nicole Guenneuguès, responsable de la mission égalité filles-garçons pour l’académie de Rennes (Ille-et-Vilaine). Au sein de l'Education nationale, dans les années 80, les responsables de ces missions travaillaient uniquement sur l'orientation des filles, aujourd'hui, ils visent une approche plus globale des inégalités.