Dans un communiqué daté du 26 juin, Amnesty International dénonce les tests de virginité forcés pratiqués sur des manifestantes égyptiennes arrêtées par les militaires.
« Des tests de virginité ont été pratiqués pour protéger l’armée contre des accusations possibles de viol », a déclaré le général Abdel Fattah al-Sisi, chef du renseignement militaire égyptien, lors de sa rencontre avec Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty.
Après avoir recueilli des témoignages de femmes arrêtées sur la place Tahrir le 9 mars dernier, l’ONG avait déjà condamné cette pratique admise par les responsables de l’armée. Elle réaffirme être opposée à ces tests « quelles que soient les circonstances ».
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