Le 13 août, le président tunisien présentait un projet de loi prévoyant la modification du code du statut personnel, pour garantir une égalité juridique complète entre hommes et femmes en matière d’héritage.
Cette proposition a été rejetée le 26 août 2018, par Ennahda, parti «démocrate musulman», qui compte 68 députés sur 217 membres à l’Assemblée, et qui fait partie du gouvernement de coalition. Pour ce groupe, la proposition est en contradiction avec la loi islamique.
Cette opposition a été dénoncée par Human Rights Watch, qui rappelle qu’en tant qu’État partie à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), la Tunisie a l’obligation d’éliminer les discriminations fondées sur le genre.