La com’ de Monoprix dans le collimateur des Chiennes de garde

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Les Chiennes de garde réagissent au Grand Prix de la communication extérieure 2011 décerné par 15 professionnels de la publicité à la campagne Monoprix « Non au quotidien quotidien ».

Dans le collimateur du mouvement féministe, des phrases comme « Elle vient de se faire plaquer par un rouleau à pâtisserie » sur l’emballage d’une pâte brisée, « Elle a beau être bien roulée, elle a quand même l’air tarte » pour une pâte feuilletée et « Vos enfants vont réclamer des fessées » pour une crème pour les mains.

Les Chiennes de garde rappellent que les sociétés qui ont décerné ce prix à Monoprix sont membres de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) et « s’engagent à en respecter toutes les règles d’autodiscipline, notamment sur la personne humaine ou la protection des enfants ».

Parmi ces règles de déontologie : « La publicité ne doit pas être susceptible de heurter la sensibilité, choquer ou même provoquer le public en propageant une image de la personne humaine portant atteinte à sa dignité et à la décence » et « la publicité ne doit en aucun cas, par ses messages ou sa présentation, banaliser la violence ou la maltraitance ni donner l’impression que ces comportements sont acceptables ».

Le collectif a écrit à Monoprix et à l’ARPP et propose d’en faire autant sur le site du Jury de déontologie publicitaire.