« Beaucoup de préjugés et de rumeurs sur la sexualité circulent chez les adolescent-e-s »

Le département de Seine-Saint-Denis mène un véritable travail de terrain d'information, de prise en charge de l'IVG et d'éducation à la sexualité dans les centres de planning familial et dans les collèges et lycées. Nous avons rencontré une conseillère principale d'éducation, une infirmière chargée de l'éducation à la sexualité, et un médecin responsable du planning familial d'un centre de santé.

Projet de loi sur le harcèlement sexuel : pour les associations, un bon début mais…

Suite à la délibération ce matin du Conseil des ministres sur le projet de loi relatif au harcèlement sexuel, le texte présenté par Christiane Taubira, ministre de la Justice, après un travail conjoint avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, a été transmis au Sénat. Pour les associations féministes les avancées sont notables, mais le texte perfectible...

« Des espoirs de femmes », le pari de l’avenir après les violences

Jusqu'au 30 septembre, au sein du site historique de Saint-Bertrand-de-Comminges, le conseil général de Haute-Garonne propose l'exposition « Des espoirs de femmes » composé des photo-reportages de Martina Bacigalupo, de l'agence VU, et de Pierre-Yves Ginet. Le thème ? La reconstruction de femmes victimes de violences.

Euro 2012 en Pologne : jeux et prostitution sur fond de crise

Le 8 juin, jour du coup d'envoi de la Coupe d'Europe de l'UEFA, les féministes ukrainiennes aux seins nus de Femen ont protesté devant le stade national de Varsovie, au cri de «Fuck Euro 2012!», contre l'augmentation massive de la prostitution pendant la compétition. Le 10 juin, quelques centaines de personnes ont manifesté à Poznan au slogan de «Du pain au lieu des jeux!».

IVG en Bulgarie : quand le discours moral remplace l’inaction de l’Etat

Le discours public en Bulgarie a tendance à présenter l'avortement comme une des causes principales du déclin démographique du pays où l'IVG demeure le moyen le plus répandu de planification familiale. Les femmes bulgares sont plus de 46 % à n'utiliser aucun moyen de contraception, mais aucune mesure d'éducation à la sexualité n'est réellement mise en œuvre dans le pays.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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