Pour les femmes, à la SNCF, tout n’est pas possible !

Tony Fraquelli, cheminot et syndicaliste, président de la commission égalité professionnelle entre les femmes et les hommes sur la région Paris-Rive gauche de la SNCF et membre du collectif Femmes-Mixité de la fédération CGT cheminot, a souhaité réagir à notre article « A la SNCF, l’égalité femmes-hommes, c’est possible ».

Le réseau Zéromacho : des hommes qui ne vont pas au bois

200 hommes ont signé le manifeste « Nous n'irons pas au bois » du réseau Zéromacho, dans lequel ils s'engagent à ne pas recourir aux services de prostitué-e-s. Profitant de la discussion de la proposition de résolution réaffirmant la position abolitionniste de la France hier à l'Assemblée nationale, ils ont interpelé les député-e-s. La résolution a été votée à l'unanimité.

Et si l’on apprenait à écrire ingénieurE !

En France, c’est bien connu, les filles ne font pas de carrière scientifique. Sur les 1700 élèves que compte l’Insa de Rennes, seulement 25% sont des étudiantes. Pour Valérie Derrien-Remeur, directrice du département des humanités de l'Institut, c'est une bonne raison de participer à la 3e Biennale de l’égalité femmes et hommes de la région Bretagne.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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