« Coups bas tais-toi, Coup bas prends-ça »

A l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une trentaine de célébrités belges ont répondu à l'appel de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes et ont enregistré la chanson « Coups bas tais-toi, Coup bas prends-ça ».

Prostitution : l’abolitionnisme au cœur du débat politique

La Convention Abolition 2012, organisée par le Mouvement du Nid, la Fondation Scelles et l’Amicale du Nid, s’est tenue le 29 novembre à l’Assemblée nationale et a rassemblé 37 associations signataires de l'appel, des élu-e-s de toutes tendances et un public de près de quatre cents personnes : un moment clé dans l’histoire de l’abolitionnisme français et la popularisation d’un vrai courant d’opinion.

Un homme et trois couffins

Olivier Boivin, fraîchement promu assistant maternel à Marseille et déjà bien rodé, nous a ouvert sa porte, derrière laquelle Manon, 8 mois, Baptiste, 10 mois, et Milan, son fils de 16 mois, sont cajolés dans les règles de l'art.

Viol et meurtre d’Agnès Marin : « cela n’arrive qu’aux femmes »

Elise Thiébaut, dont la fille a fréquenté le collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon, replace le viol et le meurtre de la jeune Agnès Marin dans le contexte des violences faites aux femmes. Un cadre qu'elle juge plus pertinent que « les surenchères émotionnelles et électoralistes » entendues et lues récemment.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

50-50 magazine