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Quand été rime avec mutilations et mariages forcés : agissons pour protéger nos amies et nos sœurs !

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Alors que nous nous réjouissons de vacances qui approchent ou ont déjà commencé, que nous vous souhaitons pleines de repos, découvertes et retrouvailles, pour certaines de nos voisines, amies, étudiantes et écolières, cette période est aussi synonyme de mutilations sexuelles ou de mariage forcé.

Profitant de cette période sans école et d’un séjour dans leur pays d’origine, certaines familles organisent en effet l’excision ou le mariage forcé de leur fille.

De plus, pendant les vacances d’été, les institutions sont moins présentes et vigilantes et les jeunes filles sont seules dans leur famille, sans pouvoir échanger avec leurs amies et professeurs. Certaines d’entre elles reviennent ainsi à l’école en septembre en ayant été excisées, violées, ou mariées de force. Parfois même, elles ne reviennent pas.

En France :

– 139 000 femmes ont été excisées (UNICEF)

– 3 filles sur 10 issues de familles dont les pays pratiquent l’excision risquent de subir cette violence lorsqu’elles partent en vacances dans le pays d’origine de leurs parents (Association Voix de Femmes)

Entre 120 000 et 150 000 jeunes filles risquent d’être mariées de force ou le sont déjà (GAMS)

Les mutilations sexuelles comme l’excision sont pratiquées dans de nombreux pays à travers le monde, et sont systématiquement justifiées par des raisons culturelles liées à la tradition et à “l’honneur” qui voudrait qu’une jeune fille non excisée soit considérée comme “impure” et bannie de la société.
En réalité, cette pratique a pour objectif de contrôler le corps des femmes et leur sexualité dès leur plus jeune âge. Ce sont des crimes commis à l’encontre des filles et des femmes qui portent atteinte aux droits humains les plus fondamentaux : droit à l’intégrité physique et mentale, droit de l’enfant, droit universel à la santé, droit de ne pas subir de traitements cruels, inhumains et dégradants.

Ces violences peuvent aussi être exercées en France même si elles sont interdites par la loi.

Si en France la loi est claire sur le sujet, les associations de terrain ont besoin de votre soutien pour aider et protéger ces jeunes filles : prévention, détection, accompagnement, information et soutien auprès des parents protecteurs ou encore formation des professionnels. 

Les associations de terrain sont essentielles pour prévenir les risques, protéger et accompagner les victimes.

Fondation des Femmes