Brèves Mise aux enchères du budget alloué aux droits des femmes

A l’occasion de la fête nationale, 20 femmes du collectif OnArreteToutes se sont rassemblées sur le parvis du ministère de l’Economie pour «exiger du gouvernement des vrais moyens financiers» pour les femmes et une vraie révolution dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Déguisées en Marianne, elles ont joué une mise aux enchères du budget alloué aux droits des femmes devant des militant.es qui ressemblaient aux grandes figures du gouvernement. L’une d’elles a refusé d’adjuger «la grande cause du quinquennat.»

L’une des organisatrices, Anais Leleux expliquait : « Un milliard d’euros c’est trois fois moins que le coût annuel des violences conjugales pour les seules violences. Emmanuel Macron n’était-il pas banquier ? S’il ne souhaite pas se conduire en président féministe, qu’il se comporte au moins en bon gestionnaire. »

Selon Suzy Rojtman, porte parole du Collectif National des Droits des Femmes : «ce n’est pas seulement un problème d’argent.» Elle a appelé à l’application des lois existantes et au vote d’une loi cadre comme en Espagne.

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