L’intégration du genre dans les politiques européennes

La deuxième journée consacrée au genre par les assises de l’Institut Emilie du Chatelet a élargi les frontières pour se demander comment le genre sert aujourd’hui à élaborer les politiques. Agnès Hubert, conseillère au Bureau des Conseillers de Politique Européenne, a évoqué celles de l’Union Européenne.

Questions de genre et histoire de l’art : quelle transmission possible ?

Invitée des Assises de l’Institut Emilie du Châtelet « Le genre, à quoi ça sert ? », Fabienne Dumont est historienne de l’art, critique d’art et enseignante. Elle s’intéresse depuis ses premiers travaux universitaires, à partir du milieu des années 1990, aux questions féministes, élargies ensuite aux réflexions de genre et "queer".

« Le Prolongement de moi », l’amour maternel en question

Début novembre, EGALITE diffusera " Le Prolongement de moi ", une mini-série web en 15 épisodes. Cette série est écrite par Steve Catieau, que nous avions déjà présenté dans nos colonnes pour son premier court-métrage, "Les Matrones", qui abordait la sexualité des femmes de plus de 60 ans.

Kadhafi : dans le harem de l’ogre

Grand reporter au journal Le Monde, Annick Cojean publie un livre-enquête, au coeur du harem de l'ancien dictateur libyen. En ressort le portrait d'un monstre sadique, un dictateur qui a mis l'Etat au service de son appétit sexuel maladif. Parmi ses victimes, de très jeunes filles, subissant dans cette société traditionnelle la double peine du viol et du crime d'honneur, mais aussi des hommes, humiliés pour mieux servir la toute-puissance du guide.

Lady’s Turn

Organiser un tournoi de football féminin est le défi de l’association sénégalaise «Ladies’ Turn». Investir le terrain en bravant tabous et préjugés est le pari que Seyni, pionnière du foot…

Etre une femme artiste : une force ou une faiblesse ?

Quand on aborde le sujet de la place des femmes dans les milieux artistiques la plupart des interlocuteur-rice-s s'étonnent. Un problème ? Quel problème ? Bien sûr des femmes artistes, il en existe et chacun-e en connaît forcément deux ou trois. Alors, pourquoi penser qu'elles ne sont pas reconnues à leur juste valeur dans un milieu qui serait sexiste ? Peut-être parce que les chiffres aussi parlent.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

50-50 magazine