Rio+20 : la mention « droits reproductifs » retirée de l’accord final

Pendant une réunion organisée par ONU-Femmes, entité présidée par l’ex-présidente du Chili Michelle Bachelet, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a admis hier matin que le Brésil avait retiré la mention « droits reproductifs » du brouillon final de l'accord issu de la conférence de l'ONU sur le développement durable Rio+20 s'est tenue jusqu'à aujourd'hui à Rio, au Brésil.

Safia Lebdi : « Le danger couru par les Ukrainiennes de Femen est réel »

Conseillère régionale d’Ile-de-France pour EELV, co-fondatrice de Ni putes Ni soumises, puis des Insoumises et de Femen France, Safia Lebdi rentre de Pologne et d’Ukraine où elle a apporté son soutien aux activistes ukrainiennes aux seins nus. S'opposant à la prostitution liée à l'Euro de football, celles-ci font aujourd’hui l'objet d'une surveillance accrue de l'Etat ukrainien.

Rio + 20 : les femmes défendent leur pleine participation au développement durable

La Conférence internationale des Nations unies, se tient du 20 au 22 juin à Rio, au Brésil. De laborieuses négociations internationales entamées depuis des mois ont abouti mardi soir, à une déclaration minimaliste. Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio où elles étaient pionnières, les organisations de femmes ont l’impression de s’épuiser à sauvegarder leurs acquis.

Seybah Dagoma, plus qu’un symbole, « une femme de gauche »

Femme, jeune, Noire, on aurait pu croire qu'elle cumulait trois handicaps. Pourtant, cette avocate de 34 ans, pur produit de «l'école de la République», a battu, dans la 5e circonscription de Paris, son rival UMP Benjamin Lancar avec 70,10 % des voix. Seule femme noire d'origine africaine de l'hémicycle, elle se dit «avant tout femme politique».

Babayagas : les mamies utopistes en colo pour s’entrainer à la coloc !

La Maison des Babayagas ouvrira ses portes en octobre prochain à Montreuil (93). Dans cette maison de retraite communautaire et utopiste, vingt femmes de 65 à 85 ans vont emménager et continuer à pratiquer leurs activités citoyennes. Pour construire leur vie collective, elles sont récemment parties dans l'Yonne où nous les avons suivies. Portraits.

La panthère au bureau de vote

[...] Mais les plus intéressants parmi les électeurs, ce sont les électrices. En féministe obstinée, je me suis appliquée, pendant les heures où j’ai tenu le bureau de vote, à appeler chacune par « son nom », dit de jeune fille, suivi de ses prénoms, un point c’est tout. [...]

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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