Comment la presse maltraite les violences conjugales

Les violences conjugales sont présentées dans les pages « société » comme inacceptables. Or, lorsque les quotidiens les relatent dans les rubriques « faits divers » ou « tribunal », ces violences sont trop souvent traitées de manière paradoxale : minimisation des faits, terminologies erronées, culpabilisation des victimes, amusement...

Les femmes face à la crise et à l’austérité 1- L’impact de la crise

Christiane Marty, membre de la commission genre et du conseil scientifique d'Attac, nous propose une analyse des effets de la crise sur les femmes en Europe et en France. Cette première partie aborde le sous-emploi, l'emploi informel et précaire et les risques de pauvreté. Une seconde partie, prévue le 1er décembre prochain, traitera des conséquences des plans d'austérité.

« Elles changent l’Inde », mais la bataille est loin d’être gagnée

Jusqu’au 8 janvier 2012 se tient au Petit Palais, à Paris, l’exposition « Elles changent l’Inde ». Une centaine de photographies réalisées par six photographes de l’agence Magnum Photo, qui témoignent du rôle croissant des femmes dans la société indienne. L'unique propos des images est nuancé par des textes féministes de la maison d’édition indienne Zubaan.

Le viol : un crime passé sous silence

Dans leur livre « Le Viol, un crime presque ordinaire », les deux journalistes Audrey Guiller et Nolwenn Weiler ont voulu savoir comment on « gère » le viol en France : suivi aléatoire des victimes, coupables rarement condamnés, affaires traitées comme des faits divers par les médias...

Violences faites aux femmes : les féministes brésiliennes font le bilan

Votée en août 2006, la loi Maria da Penha prévoit la mise en place de tribunaux spécialisés, censés offrir aux victimes de violences domestiques et familiales les compétences d’une équipe pluridisciplinaire, et de peines plus strictes pour les coupables. Cette loi reste en partie inappliquée faute d’une volonté politique forte et de moyens financiers.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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