Raphaël Liogier : une petite claque aux «Evidences universelles»

Dans « Les Evidences universelles », le sociologue Raphaël Liogier démonte non sans humour quelques préjugés. Entre autres, celui affirmant que les hommes sont physiologiquement plus forts que les femmes. Un tel point de vue ne peut qu'inviter à l'interroger davantage sur la thématique du sport et du genre.

Précarité des femmes de chambre : encore Accor !

Depuis le 6 octobre, 35 salariées de la société SIN & STES, sous-traitante pour le Novotel Paris-les Halles (groupe Accor) sont en grève pour obtenir de meilleures conditions de travail et des salaires décents. Un mouvement qui rappelle la longue grève de 2002 à 2004 des salariées d'Arcade, également sous-traitant des hôtels Accor...

Renforcer la résidence alternée pour prévenir la délinquance ?

Le député UMP Richard Mallié a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi, le 18 octobre dernier, pour favoriser le partage de la garde des enfants après un divorce. Rien de très innovant, si ce n'est un argument contestable : les familles monoparentales – constituées à 85 % de femmes vivant seules avec leur(s) enfant(s) – généreraient plus de délinquant-e-s...

L’éducation à l’égalité est primordiale dans le monde professionnel

Françoise Milewski, économiste, a co-organisé la journée du 24 octobre, consacrée à l'éducation à l'égalité dans le monde du travail. Pour réduire les inégalités femmes-hommes, elle préconise l'information et la sensibilisation à la défense des droits par la mise en œuvre des lois existantes et la formation des différents acteurs et actrices de l'entreprise.

« Hiérarchiser les luttes ne mène pas à une émancipation réelle »

L'égalité, c'est pas sorcier ! a été créée en janvier 2011. Une exposition qui reprend les champs d'action de l'association – langage, liberté sexuelle, lutte contre les violences sexuelles, marchandisation du corps, travail et parité – circule en France depuis mars dernier. Entretien avec Henriette Zoughebi, présidente de l'association.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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