« L’orientation des filles est sexuée, comme celle des garçons »

Entretien avec Nicole Guenneuguès, responsable de la mission égalité filles-garçons pour l’académie de Rennes (Ille-et-Vilaine). Au sein de l'Education nationale, dans les années 80, les responsables de ces missions travaillaient uniquement sur l'orientation des filles, aujourd'hui, ils visent une approche plus globale des inégalités.

DSK sur TF1 : « Pas un acte délictuel, une faute morale »

Alors qu'une centaine de personnes manifestaient hier devant les studios de TF1, Dominique Strauss-Kahn répondait aux questions de Claire Chazal sur l'affaire Nafissatou Diallo. En substance, ce qui s'est passé au Sofitel de New York n'était « qu'une faute morale ».

Las Bigotonas appellent à soutenir le peuple mexicain

Pour le collectif féministe, le Mexique « est coincé entre un gouvernement corrompu, la droite religieuse et une guerre entre narcotrafiquants ». Il lance aujourd'hui, jour de célébration de l'indépendance du pays, un appel à la solidarité internationale.

Les nouvelles féministes existent-elles ?

Si les mouvements féministes empruntent aujourd'hui, en France, les formes du « nouveau militantisme », leurs militantes poursuivent le combat de celles qui les ont précédées et parviennent à retrouver une certaine unité d'action, au-delà de leurs divisions.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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