DSK/AS : Autopsie d’un soulagement

Marie-Joseph Bertini est professeure des Universités et membre du Conseil scientifique de l'Institut Emilie du Châtelet. Elle nous livre son analyse du soulagement médiatique et politique qu'a créé la remise en cause de la parole de Nafissatou Diallo dans l'affaire DSK.

Devenir une pute pour son mari

Hier, je décide de faire un petit tour sur le site Minutebuzz.fr pendant que Chéri Chéri s’accorde un moment privilégié avec sa PS3. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un article intitulé « Devenez une bonne pute pour votre mari ».

Les vrais hommes ne paient pas pour ça

Depuis plusieurs années, Florence Montreynaud s'intéresse aux hommes, nombreux, qui ne vont pas voir des prostituées. Elle nous explique les motivations de ces « non-clients ».

A New York, des voix s’élèvent pour exiger le maintien du procès de DSK

Rassemblé-e-s près de la Cour de justice de New York jeudi 14 juillet, des représentant-e-s de la diaspora africaine, d’organisations féministes et afro-américaines, ont manifesté leur solidarité avec la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, Nafissatou Diallo, en réclamant la poursuite de l’instruction et le maintien d’un procès équitable.

Pologne : La vie pour les foetus – la mort pour les femmes

Le 28 juin dernier en Pologne, le comité d'organisation pro-life voyait son projet de loi sur la protection de la conception de la vie renvoyé pour travaux en commission parlementaire. Un nouveau pas en arrière pour ce pays où l'IVG est prohibée depuis 1993.

Ni diaboliser, ni banaliser le FN, donner l’antidote

Depuis 15 ans, Caroline Fourest et Fiammetta Venner mènent un travail minutieux et précieux pour démasquer tous les extrémismes, des sentiers de l’intégrisme religieux à ceux de la droite populiste anti-Islam. Dans leur dernière enquête sur le phénomène Marine Le Pen, elles ne « lâchent rien ». Entretien croisé.

Affaire DSK, féminisme et exception française

Eliane Viennot, chercheuse à l'université Jean Monnet et à l'institut universitaire de France est également vice-présidente de l'Institut Emilie du Châtelet. Elle nous livre son analyse du concept d' « exception française » revendiqué lors de l'affaire DSK.

Affaire DSK : « J’ai franchi la ligne rouge »

Jean Quatremer est journaliste à Libération. Il est le premier journaliste qui ait alerté sur son blog à propos de l'attitude de DSK envers les femmes en juillet 2007. Quatre ans après, il revient sur l'affaire DSK.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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