Dossier retraites

Depuis des mois, pas un seul jour sans un article ou une tribune sur la réforme des retraites... Mais les temps changent et, pour la première fois, à l'inverse des…

Sera-t-il encore possible d’avorter en Europe ?

Tout médecin peut refuser de pratiquer un avortement, même dans les États dans lesquels cette pratique est légale ou dépénalisée. C’est ce que stipule la résolution récemment adoptée par le Conseil de l’Europe.

L’Islande, un laboratoire pour les femmes ?

Petit pays de 320 000 habitants, l’Islande est plus connue pour ses fumées et sa chanteuse volcaniques (Björk) que pour l’attention – pourtant exceptionnelle – qu’il porte à la moitié féminine de sa population.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

50-50 magazine