IVG en Bulgarie : quand le discours moral remplace l’inaction de l’Etat

Le discours public en Bulgarie a tendance à présenter l'avortement comme une des causes principales du déclin démographique du pays où l'IVG demeure le moyen le plus répandu de planification familiale. Les femmes bulgares sont plus de 46 % à n'utiliser aucun moyen de contraception, mais aucune mesure d'éducation à la sexualité n'est réellement mise en œuvre dans le pays.

La santé des femmes, un investissement rentable ?

Elisabeth Hofmann, de l'association Genre en action, a participé au Forum de l'Awid. Elle s'insurge contre le contenu de la session «Investissez dans les femmes – cela paye!», abordant la santé et le bien-être des filles et des femmes en termes de rentabilité. Pour elle, utiliser le langage des bailleurs potentiels, c'est vendre son âme.

Monsieur le Président, je fais partie des gens qui se lèvent tôt et je croule sous les dettes !

Sérénade Chafik, "citoyenne de la Courneuve", comme elle se présente, divorcée, quatre enfants, bac+3, au chômage, se lève à 6 h du matin, cherche du travail, s'implique dans la vie associative... Elle interpelle le président de la République car elle a dû renoncer à des soins médicaux, ne trouve que des emplois à temps partiel payés au Smic et s'inquiète de l'avenir de ses enfants.

Stérilisations forcées en Ouzbékistan

Depuis plus d’une dizaine d’années, l’Ouzbékistan mène une politique de stérilisation forcée sur ses ressortissantes. Un article de la BBC avance le chiffre de 80 000 stérilisations en 2010. Dans…

IVG : non, je ne regrette rien !

Le 5 avril 1971, dans un manifeste publié dans "Le Nouvel Observateur", 343 femmes déclaraient avoir avorté. Le 5 avril 2012, Osez le féminisme célèbre cet anniversaire en publiant sur "Le plus du nouvelobs.com la tribune Arrêtons de culpabiliser les femmes qui avortent, elles ne sont pas irresponsables, de Julie Muret, porte-parole de l'association. Article illustré par la vidéo IVG : non, je ne regrette rien !