Brèves Qu’est-ce-que la Gestation Pour Autrui?

2010 est l’année de la révision de la loi bioéthique, loi qui encadre les techniques biomédicales appliquées à l’être humain. Cette loi, votée en 1994 puis révisée en 2004 renvoie à des questions éthiques et sociétales. Elle déchaîne les passions, comme tout ce qui touche à la vie et au corps des femmes.

La contraception, l’ Interruption Volontaire de Grossesse ( IVG), et le développement des techniques d’Aide Médicale à la Procréation ( AMP) ont permis de dissocier sexualité et procréation. La question aujourd’hui posée est celle de la dissociation entre procréation et gestation.

La  Gestation Pour Autrui (GPA), Méthode d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP), interdite en France, permet à un couple de fournir un embryon (1) qui sera implanté dans l’utérus d’une mère-porteuse ou gestatrice.
L’embryon est fabriqué  soit avec les ovocytes et les spermatozoïdes du père et de la mère d’intention, soit avec les spermatozoïdes du père d’intention et les ovocytes d’une donneuse, soit avec les ovocytes de la mère d’intention et les spermatozoïdes d’un donneur.

La gestatrice n’a pas de lien génétique avec l’enfant. Les parents d’intention ont le plus souvent un lien génétique total ou partiel avec l’embryon.

Les demandes sociales de GPA concernent soit :
–    des couples hétérosexuels ou homosexuels féminins en cas d’infertilité féminine ou d’échecs répétés de fécondations in vitro ( FIV), ou de pathologie mettant en jeu la vie de la mère en cas de grossesse,
–    des couples homosexuels masculins.

Les associations pro-GPA ont l’intention d’en faire un sujet incontournable pour les échéances électorales de 2012.

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