Brèves Les Chiennes de garde ont décerné leur Macho de l’année

Cette année, c’est la quatrième édition du Macho de l’année décerné par les Chiennes de garde. Ce prix récompense l’auteur d’une déclaration sexiste prononcée dans le courant de l’année.

Après le cardinal-archevêque de Paris, André Vingt-Trois, en 2009, Louis Nicollin, président du club de football de Montpellier, en 2010, Jean-Claude Elfassi, paparazzi, en 2011, Maxime Valette, créateur de sites internet et du site Vie de merde, vient de recevoir « les déshonneurs féministes » pour sa déclaration sur Twitter à propos de Tristane Banon : « La seule façon pour qu’elle la ferme, c’est la violer »

Pour l’association, « cette phrase est révélatrice d’une pensée qui considère le viol comme un instrument punitif. Elle minimise le viol, alors que 75 000 femmes sont violées tous les ans en France ».

Deux auteurs ont été promus dauphins du Macho de l’année :

Eric di Meco, ancien footballeur pour : « […] On a tous fait des horreurs. […], ça soude le groupe. […] La vie de groupe, c’est d’aller sortir le chichi à la femme de ménage. On est trois, on rigole. » Au sujet des accusations de harcèlement sexuel de joueurs de l’équipe de rugby d’Angleterre.

Et Jean-François Kahn, ancien journaliste pour : « Je suis […] pratiquement certain, qu’il n’y a pas eu une tentative violente de viol […] qu’y ait un troussage, euh, de domestique […] ». A propos de l’accusation de viol portée par Nafissatou Diallo contre Dominique Strauss-Kahn

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