Brèves Réactions indignées « à la longueur de la jupe » de Jean Glavany

« C’est l’adéquation d’un homme pour le poste qui compte et cela ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe ». C’est ce qu’a déclaré hier Jean Glavany, à propos de l’accès éventuel d’une femme à la présidence de l’Assemblée nationale.

Les propos du député socialiste, lui même candidat ainsi que Claude Bartolone et Elisabeth Guigou, n’ont pas tardé à susciter des réactions acerbes.

Dans un communiqué, l’Assemblée des femmes, sous la plume d’Yvette Roudy et de Danielle Bousquet, qui se prononçait hier pour l’accession d’une femme au perchoir pour déclarer « la fin des privilèges », s’indigne aujourd’hui « de ces propos sexistes qui laissent à penser qu’une femme ne serait pas qualifiée pour devenir le 4e personnage de l’Etat » :

« Interroge t-on, à l’inverse, le sexe masculin sur ses compétences ou sa légitimité à briguer ou à occuper tel ou tel poste de pouvoir ? Le machisme est tenace, et ressurgit dès que le cœur du pouvoir est en ligne de mire. »

Les Chiennes de garde, quant à elles, dénoncent « le sexisme ordinaire de Jean Glavany » et lui décerne le statut de candidat à leur prix Macho 2012 :

« Il est temps que les hommes politiques, qui se devraient d’être exemplaires, aient honte de prononcer ce type de phrases, qui ont pour objectif d’affirmer leur domination sur leurs collègues féminines. Ni gauloiserie, ni grivoiserie, ni humour, il s’agit de sexisme archaïque ! »

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