Brèves Rapport de l’UNFPA : « Oui au choix, non au hasard »

D’après le rapport de l’UNFPA, publié le 13 novembre,  sur l’état de la population en 2012  – intitulé « Oui au choix, non au hasard » -,  la moitié des 80 millions de grossesses non désirées se terminent par un avortement aux suites graves. Il serait cependant possible de réduire ce chiffre si les femmes pouvaient toutes accéder au planning familial. Or aujourd’hui, 222 millions d’entre elles n’y ont pas accès.

Selon le rapport, un meilleur accès de tou-te-s à la contraception serait estimé à 8,1 milliards de dollars, mais permettrait d’économiser 5,7 milliards de dollars en frais de santé. Il réduirait dans les pays en voie de développement la mortalité infantile et néonatale, et laisserait aux couples la possibilité de choisir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent avoir, ce qui pourrait« aider un pays à sortir de la pauvreté », précise le directeur exécutif de l’UNFPA, le Dr Babatunde Osotimehin. Les conséquences pour les femmes seraient un plus grande autonomie, une meilleure santé, la possibilité de s’instruire davantage et de devenir « économiquement plus productives ».

L’usage de la contraception ne progresse que très lentement, : + 0,1% par an, un chiffre encore plus bas que celui de la dernière décennie.

Le rédacteur de ce rapport, Richard Kollodge, rappelle que « le droit à la planification familiale volontaire est un droit humain fondamental.  Et, en tant que tel, chacun doit y avoir accès ».

Dans un communiqué du 14 novembre, le Planning Familial demande au gouvernement français d’apporter un soutien financier aux projets de développement en rapport avec la planification familiale et de promouvoir celle-ci. Elle souhaite, d’une manière plus large, qu’il lutte contre les obstacles, qu’ils soient « idéologiques, économiques, sociaux, logistiques, financiers »…

Le Planning Familial déplore le fait que la santé sexuelle et reproductive continue à être « le parent pauvre des politiques de développement ».

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