Articles récents \ Culture \ Livres Que faire lire à vos graines de féministes cet été ? Les recommandations de Talents Hauts
L’été, c’est du temps disponible pour lire pour vous mais aussi pour votre progéniture. Nous avons demandé aux éditions Talents Hauts quelques conseils de lecture afin d’occuper vos rejetons tout en les sensibilisant, l’air de rien, à la lutte contre les stéréotypes. Sept livres garantis 100% féministo-compatibles, à faire lire quelle que soit la météo sur le lieu de vos vacances.
Pour vous procurer un des livres de cette sélection, ça se passe sur le site des éditions Talents Hauts.
Philo mène la danse de Séverine Vidal, illustrations Mayana Itoïz
Philo est avant-centre dans l’équipe de foot de son quartier. Il déteste le foot mais ne sait pas dire non à son père, à son entraîneur, à ses copains. Jusqu’au jour où il rencontre Lorette qui, elle, aime la danse ! Un Billy Elliot à la française.
Amélie et le poisson de Helga Bansch
Amélie a un peu peur de s’aventurer seule dans la mer. Elle se lie d’amitié avec un poisson et, petit à petit, oublie son appréhension. Afin de garder son ami rien que pour elle, elle l’enferme dans un bocal. Mais le poisson dépérit. Finalement elle rejette le poisson à la mer. Puis, pendant des heures, Amélie attend que le poisson revienne.
Marjane et le sultan de Agnès Laroche
Marjane a 17 ans et dirige l’atelier de tissage familial. Jusqu’ici préservée d’un mariage précoce, elle s’y voit contrainte par la mort prochaine de son père. En effet, dans le sultanat d’Aroum, en 1898, les femmes ne peuvent hériter de leurs parents. Révoltée par cette loi absurde, Marjane décide de se rendre auprès du jeune sultan Bahman. Leur entretien ne se passe pas comme prévu et, alors que la jeune femme pense s’être attirée les foudres du sultan, il accepte de se joindre à elle pour une aventure en plein désert…
J’aime PAS la danse de Stéphanie Richard et Gwenaëlle Doumont
Des cours ennuyeux au grand écart qui fait mal, la narratrice ne nous épargne rien, jusqu’au spectacle de fin d’année où elle part du mauvais côté et fait le pitre pour le plus grand plaisir du public.
Le zizi des mots d’Elisabeth Brami et Fred L.
Après La déclaration des droits des filles et La déclaration des droits des garçons, Élisabeth Brami s’attaque au sexisme dans la langue et débusque une inégalité tellement sournoise que tout le monde en est dupe. Jugez-en. Jardinier/jardinière, mandarin/mandarine… Le masculin nomme une personne, le féminin nomme un objet ! Vingt exemples illustrés pour s’étonner, rire, réfléchir et débattre au fil des pages. Autant de preuves accablantes, mais drolatiques, que dans notre langue beaucoup de mots riment avec machos.
J’ai mal aux maths de Elisabeth Brami , illustrations Rémi Courgeon
Pour Tamara, les maths sont une source d’angoisse permanente. Entre son père qui pense que les garçons «naissent avec une calculette greffée dans le cerveau» et son frère qui lui explique que les maths, ça passe dans le sang de père en fils, Tamara a perdu confiance en elle.
Elisabeth Brami aborde avec humour un sujet qui touche les lecteurs/lectrices: les maths et la pression à l’école.
Trop tôt de Jo Witek
En voiture avec sa mère vers l’hôpital, Pia, 15 ans, se remémore les événements qui ont précédé ce moment: en vacances au bord de la mer, elle rencontre Marc en boîte de nuit et vit avec lui sa première fois sur la plage. Le lendemain, elle a le coeur brisé quand elle comprend que leur relation n’est qu’une histoire d’un soir pour Marc. Alors qu’elle remonte la pente, Pia s’aperçoit qu’elle est enceinte. Épaulée par ses amis et sa mère, elle décide d’avorter.
50-50 Magazine