Brèves Les femmes en situation de précarité et leurs enfants plus violemment touché.es par la crise sanitaire

Le Covid 19 – une crise sanitaire globale qui frappe plus violemment les femmes en situation de précarité. Agissons ensemble !  

L’ADSF en tant qu’association repose sur les principes de santé humanitaire et intervient auprès d’un public fragile, vulnérable et majoritairement isolé. En effet, les femmes en errance, sans domicile, vivant dans des bidonvilles ou à la rue, seules, isolées, avec enfant.s, et/ou avec une santé physique et/ou mentale déjà fragilisées se retrouvent particulièrement exposées par la propagation du virus et un accès aux soins altéré face aux récentes restrictions gouvernementales et leurs parcours complexes.  

De ce fait, les précautions demandées et devant être prises par tou.te.s ne sont pas réalisables pour ce public où l’accès à l’hygiène est inexistant ou très difficile. Ainsi, ayant moins accès aux soins que la majorité de la population, ces femmes vivant dans des conditions plus que précaires se retrouvent exposées à des conséquences violentes et qui, à l’avenir, peuvent dégrader leur santé. Si ces femmes contractent le virus, alors il est évidemment que les conséquences seraient multiples et dramatiques.   

Face à cette pandémie, le constat est clair, le système de soins saturé est inadapté aux personnes en situation de précarité et vulnérabilité. L’ADSF soutient tous les acteurs et actrices du domaine médical, social et juridique intensément mobilisé.e.s pour répondre aux besoins d’un public vulnérable et oublié des mesures de confinement.  

Nous tenons à remercier tous nos bénévoles et nos équipes qui continuent avec détermination à se mettre au service des plus vulnérables en cette période pandémique. Nos activités sont pour l’instant restreintes mais nous continuons d’assurer :

  • Des maraudes pour distribuer des produits d’hygièneinformer sur la crisefaire de la prévention et pouvoir orienter pour des mises à l’abri/confinements indispensables.
  • Le Repaire Santé,  accueil de jour dans le 18ème arrondissement, pour accompagner les femmes mises à l’abri dans les hôtels et accueillir des femmes qui sont potentiellement orientées.
  • La Cité des Dames, structure non-mixte dans le 13ème arrondissement, où 50 femmes sont mises à l’abri mais n’accueille plus de nouvelles femmes pour maintenir au maximum une sécurité sanitaire. 

Notre association fragilisée par la situation compte sur vous : soyons solidaires et pensons à toutes celles qui ne peuvent se protéger ! Pour soutenir nos actions, vous pouvez faire un don.

Agir pour la santé des femmes

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