Brèves #23Avril2021 #OnArrêteToutes

#23Avril2021 #OnArrêteToutes

Le 23 avril, les féministes manifesteront contre la réforme de l’assurance chômage. Cette réforme, décidée par décret il y a un an et demi et en partie décalée à cause de la pandémie, constitue une véritable attaque contre les personnes au chômage et dans la précarité, en particulier les femmes. #23Avril2021 #OnArrêteToutes

Le 31 mars paraît le dernier décret applicable au 1er juillet 2021. Il amplifie encore les dégâts et introduit des discriminations supplémentaires. En effet, l’ensemble des chômeuse et chômeurs verront leur allocation baisser. Les femmes qui ont bénéficié d’un congé maternité, les salarié·es en arrêt maladie et en chômage partiel, toucheront, une fois au chômage, environ 200 euros de moins que les autres demandeuses et demandeurs d’emplois. Sur la même période, entre deux salariées au SMIC, celle qui aura eu un congé maternité, ou un arrêt maladie, ou un temps partiel percevra une allocation chômage de 457 euros, alors que celle non concernée par ces trois situations touchera 654 euros, une misère déjà !

Explication : cette réforme met sur le même plan dans le calcul des droits le temps travaillé et le temps non travaillé. Évidemment ce sont les personnes les plus précaires qui vont être impactées par cette réforme, et en particulier les femmes.

Cette discrimination s’ajoute à la baisse générale des allocations chômage qui va toucher les personnes les plus vulnérable, les familles monoparentales, les jeunes et en premier lieu… les femmes, qu’elles soient intermittentes du spectacle, salariées de l’hôtellerie, de la petite et grande distribution, vacataires…

Dès le 1er juillet donc, plus d’un million de personnes verront leur allocation diminuer. Et déjà celle ci ne permet pas de vivre décemment !
La situation des jeunes de moins de 25 ans qui n’ont même pas droit au RSA se dégradera encore un peu plus.

Nous, féministes en colère, dénonçons cette politique gouvernementale qui permettra aux ASSEDIC de faire 2,3 milliards d’économie.
Alors que la crise sanitaire liée au COVID 19 a amplifié la pauvreté et la précarité, notamment pour les femmes et les enfants, le gouvernement continue sa casse de l’assurance chômage et le démantèlement des services publics, dont la santé, l’éducation, la culture et la justice.

Les femmes, le plus souvent en première ligne et premières corvée, ne doivent pas en plus payer pour cette crise sanitaire pendant que certains trusts font des milliards de bénéfices tels Amazon, Carrefour, Sanofi, les industries de luxe, etc…

On Arrête Toutes, collectif qui milite pour la grève féministe, appelle aux manifestation partout en France pour l’abrogation de la loi sur l’assurance chômage, contre les politiques libérales qui engendrent précarité et pauvreté, contre les licenciements qui se multiplient dans les secteurs qui font des bénéfices, comme dans l’hôtellerie, secteur où les femmes sont majoritaires.

Toutes dans la rue le 23 avril pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, l’arrêt des licenciements, l’augmentation conséquente des minimas sociaux et leur attributions aux moins de 25 ans !

A Paris, la manifestation part de la Place d’Italie à 14h. Nous donnons rendez-vous à 13h45 devant la marie du 13ème.

On Arrête Toutes

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